Test du SSD NS100 et de la 1066x microSDXC série SILVER de Lexar

Alors que les conséquences du tout dématérialisé se concrétisent (fermeture du store pour la PSP, incendie du datacenter d’OVH), le stockage physique en local confirme sa pérennité pour le gaming mais aussi pour le multimédia. Avec sa 1066x microSDXC série Silver à quel usage la marque Lexar destine-t-elle sa carte UHS-I ?Exceptée la couleur de fond qui est noire, le packaging est presque identique à celui de la Lexar Play avec l’affichage de la capacité en haut à droite, en dessous la catégorie, une mise en avant de la carte derrière un encart transparent, une série d’icônes pour les caractéristiques et l’affichage des vitesses de transfert.

Le contenu est différent de celui la carte microSD Play destiné au gaming puisque la 1066x microSDXC UHS-1 Silver de 128 Gb est fournie avec un adaptateur SD pour microSD de classe C10 /UHS-1. Dans la continuité des codes du packaging, la carte microSD est noire et argent tandis que l’adaptateur est noir.

Ce dernier est pratique pour effecteur les tests depuis un PC. De même classe que la 1066X microSDXC série Silver, il garantit un minimum en écriture de 10 Mo soit 66 x 150 Ko/s. La carte s’est également parfaitement comportée pour de l’enregistrement de photos en RAW et de vidéos en Full HD  depuis l’Explore de Land Rover.

Si les résultats obtenus confirment ces données minimum en séquentiel, elles s’avèrent optimistes en aléatoire. Le transfert annoncé de 120 Mo/s en lecture est en réalité difficilement atteignable. CrystalDiskMark affiche au mieux 99,80 Mo/s en lecture. En revanche pour l’écriture la performance est meilleure soit 88,06 Mo/ au lieu des 60 Mo/s estimés.

Plus rapide que son homologue dédié au Gaming, la 1066X microSDXC série Silver se prête davantage à une utilisation dans un smartphone de terrain ou un appareil photo de type reflex ou hybride. Sur le principe de qui peut le plus peu le moins, rien ne l’empêchera en seconde vie de se glisser dans une Switch.

Comme l’a prouvé le Lexar NQ100, les disques SSD SATA s’avèrent être une solution économique très efficace pour permettre à un PC de recouvrer la réactivité de ses débuts ou à redonner à une PS4 ou une Xbox One X des airs de console Next Gen. Qu’apporte donc en plus à ces effets revigorants le Lexar NS100  ?

Mise à part l’arrière-plan blanc et la capacité de stockage affichée à droite de l’encoche pour la mise en rayon, le packaging du NS100 est quasi identique à celui du NQ100. En haut à gauche se trouve le logo Lexar, à droite est affichée son appellation, en dessous est indiqué son format, sa bande passante et son type.

Sur le même modèle que le NQ100, la boite renferme le disque interne SSD NS100 au format 2,5 pouces très bien protégé par un carcan en plastique renforcé noir, un guide rapide d’installation sous la forme d’un petit dépliant en plusieurs langues dont le français et le certificat de garantie constructeur de 3 ans.

Installé dans un Macbook Pro 13 2011, le NS100 fait tourner Mac OS Catalina de manière parfaitement fluide. La duplication du disque système via Carbon Copy Cloner n’a pris que 17 mn en USB2. Si le démarrage est plus long avec le NS100, la différence entre les 2 disques pour le lancement d’applications est imperceptible.

Disk Speed Test de BlackMagicDesign confirme ce constat puisque le NS100 avec 456,9 MB/s en écriture et 503,5 MB/s en lecture présente des taux de transfert analogues à ceux du NQ100. Le SSD se situe lui aussi en termes de performance au-dessus du BX500 de Crucial mais ne détrône toujours pas l’EVO 850 de Samsung.

Sans logiciel de sauvegarde ou utilitaire maison fournis, le petit plus apporté par le Lexar NS100 par rapport au NQ100 réside dans sa capacité maximale de stockage. Alors celle du NQ100 se limite à 960 GB, celle du NS100 atteint 2To. Il s’impose ainsi de fait comme tout indiqué pour des besoins importants en espace disque.


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Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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