The Last of Us Part I sur PC, un jeu sorti trop tôt

The Last Of Us est une série que j’apprécie tout particulièrement. Depuis sa sortie initiale en 2013 (voir notre ancien test) et sa suite Part II qui ne m’a vraiment pas laissé indifférent, j’étais plutôt enjoué à la sortie PC de ce remake. Sony poursuit son excellente initiative de sortir sortir ses exclus console sur PC et avec les précédents et excellents titres, mais permettre de découvrir TLOU aux joueurs PC dans sa version parfaite, surtout après l’excellente série sur Amazon Prime, c’est un grand oui ! Mais dans les faits, la sortie du titre est vraisemblablement prématurée, en raison de nombreux problèmes le rendant parfois (au moment où j’écris ces lignes), injouable. Mais avant ça, voyons quelles sont les nouveautés apportées par cette version PC, sortie aussi je le rappelle sur PS5 en septembre 2022 et dont le test est lisible ici à cette adresse.

Je ne vais pas m’attarder sur le scénario et l’histoire, le jeu est identique à la version PS5 qui est lui même identique à la version initiale sur PS3, mais plutôt sur les spécificités supplémentaires apportées par cette mouture PC. Et quoi de bien avec les caractéristiques techniques exigées ? Comme à l’accoutumée, 4 catégories y sont représentées, allant du minimum 720p à 30 FPS, à l’ultra 4 KK à 60 FPS. Et à première vue, cela reste correct. Si on se concentre sur le minimum / recommandé, les spécifications techniques restent cohérentes et accessibles au plus grand nombre. Aimant jouer sur mon Steam Deck, je me voyais déjà tuer du claqueur en déplacement…

Sa sortie sur PC s’accompagne de deux nouveautés liés au game play : le premier nommé mort permanente (ou permadeath), consistant comme son nom l’indique, à être impitoyable : une mort dans le jeu équivaudra à une réelle fin de partie : votre sauvegarde (automatique, les sauvegardes manuelles sont désactivées) sera tout simplement supprimée. Un mode qui peut être combiné à n’importe quel mode de difficulté et qui est bien entendu réservé aux joueurs exigeants du challenge. Un second mode fait son apparition, ne touchant pas au gameplay, nommé Speedruner. Ce mode active un chronomètre sur les temps de jeu (désactivé lors des cinématiques), pensé pour les speedrunners et afficher en fin de jeu.

Côté technique, le jeu prend en charge les technologies d’upscaling DLSS et FSR et offre un framerate illimité et aussi et surtout la prise en charge des écrans ultrawide au format 21:9 ème et même 32:9 ème. Les technologies d’audio 3D et tous les contrôleurs, notamment la DualSense de Sony (avec retour haptique et gâchettes adaptatives) fonctionnent.

Screen en ultra wide 32:9ème

Mais malheureusement, le jeu n’est pas jouable dans de bonnes conditions. En effet, le jeu souffre de nombreux bugs, crashs, problèmes d’optimisations et de problèmes de textures. Un petit tour sur Twitter vous permettra de vous en rendre compte. Pour ma part, c’est beaucoup de crash et problème de performance, avec des drops de FPS d’environ 40 à une petite dizaine. Néanmoins, et c’est important à noter, Naughty Dog est très actif avec des patchs presque tous les deux jours permettant de corriger de nombreux problèmes. Le jeu avait été repoussé, quelques semaines de plus ne lui aurait pas été de trop.

Un petit mot concernant la version Steam Deck : elle est à oublier. Le jeu est presque jouable avec une fréquence d’image entre 30 et 20 FPS, mais dans une qualité pittoresque. Avec tout en low et un FSR en performance ultra (image en 640 x 400 pixels) pour un rendu très flou, non pas la hauteur du travail effectué par les équipes. L’équipe de développement a bien précisé que le Steam Deck n’était pas la priorité pour le moment. À voir comment se comportera le jeu d’ici quelques semaines..

Screen pris sur steam deck

Au final, sortir cette pépite sur PC est une excellente chose pour les gamers, The Last Of Us a tout pour être connu et joué de tous. Néanmoins le jeu manque encore quelques semaines d’optimisations et de tests. Il est regrettable de voir les sorties se succéder pour maintenir des délais et n’être pas prêt le jour J, cela ne créé que des frustrations et des périodes difficiles pour les développeurs, se retrouvant à corriger de nombreux problèmes sous la pression des joueurs. Néanmoins quelques dizaines de jours après, le jeu va « mieux » et commence à être jouable sans encombre. De mon côté, je me ferai un plaisir d’y (re)jouer sur Steam Deck…

Roxarmy Auteur

Blogueur durant ses heures perdues. Adore l'informatique, les mangas et le high-tech mais aussi et surtout jouer !

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