Test du HHKB Hybrid Type-S, une frappe silencieuse, unique et parfaite

Happy Hacking KeyBoard, ou HHKB pour les intimes, sont une série de claviers conçus et fabriqués au Japon par PFU, filiale de Fujitsu et souvent appelés les Rolls-Royce des claviers. Après vous avoir présenté le Professional 2, voici le test de la version hybride alliant Bluetooth et USB, derrière le sobre nom HHKB Hybrid Type-S.

Le contenu de la boite est on ne peut plus simple. En plus de retrouver le HHKB Hybrid Type-S, nous allons avoir une paire de piles AA (toujours made in Japan) et une ribambelle de feuillets traduits dans plusieurs langues. On reste donc sur quelque chose de très simple.

Le clavier ressemble énormément au HHKB Professional 2 que je vous présentais en début d’année (à lire ici), avec un layout presque symétrique du clavier (et reconnaissable entre tous), communément appelé « HHKB ». Et pas que, le HHKB Hybrid Type-S reprend exactement les fonctionnalités du Pro 2 en ajoutant une fonctionnalité assez simple mais très utile (donnant ainsi sa dénomination hybride) : le Bluetooth. En effet, le clavier devient ainsi sans fil avec une excroissance en forme de tube, dédiée aux deux piles AA.

C’est ainsi que l’on va retrouver sur la face avant une petite LED de notification propre au Bluetooth. Sur la tranche haute, au milieu au niveau de l’excroissance, l’emplacement des deux piles, entouré par le bouton on/off et d’appairage sur la gauche et le port USB type C sur la droite.

L’autre partie importante du clavier se trouvera à l’arrière. Commun aux claviers HHKB, le Hybrid Type-S ne déroge pas à la règle et propose des petits commutateurs dipswitchs (au nombre de 6) permettant de configurer certaines dispositions des touches. Placés derrière un petit cache, ils seront assez facilement modifiables à l’aide d’un stylo. Cette configuration n’est pas vouée à être modifiée souvent et sera la plupart du temps une fois au début. Vous allez ainsi pouvoir changer de mode du clavier suivant votre appareil (Windows / Mac) ou encore la config des touches spéciales tel FN ou ◊.

Côté design, le clavier est extrêmement compact avec 294 mm de largeur, 110 mm de hauteur et une hauteur (au plus haut point) de 40 mm, le tout pour 540 grammes, hors piles. Au niveau des matériaux, du Polybutylène téréphtalate (aussi connu sous PBT) est utilisé, les touches étants gravées pour une meilleure durée dans le temps. Notez qu’il existe aussi, le même clavier, en version touche vierge (aucune gravure), à réserver pour les habitués bien évidemment. Pour le reste, tout est parfaitement fini et qualitatif. Avec un prix de vente de 340€, on ne pouvait pas s’attendre à moins.

La particularité et ce qui fait la renommée des HHKB est bien son layout spécifique de 60 touches, quasi symétrique, et fonctionnant sur tous supports, avec une organisation des touches principales en version QWERTY. Pour le reste, nous allons retrouver (et perdre) quelques touches comme les flèches (accessibles via la touche FN), les touches Shift (qui se dédouble), majuscule qui a disparu et contrôle qui monte en termes de rangée. Ce layout, s’il reste cohérent au niveau des touches classiques (lettre / chiffres) se permet d’innover au niveau des touches spéciales afin de gagner en ergonomie (j’y reviendrai).

Les touches sont plus visibles sur la version blanche

Côté technique, chacune des touches est équipée de switch de la marque Topre. Ces dernières utilisent des capteurs capacitifs électrostatiques et ont une particularité très intéressante : le silence. En effet, ces switchs sont extrêmement silencieux mais sans pour autant mettre de côté des éléments importants comme la précision et la réactivité avec un déclenchement à 3.8 mm pour une pression de 45 grammes. avec un N-key rollover, aucune erreur de frappe n’est à déplorer, du tout bon de ce côté.

L’avantage de ce clavier, après il est certes un long moment d’adaptation, est de permettre une frappe rapide et précise, sans avoir à bouger les paumes de la main. En effet, très compact, toutes les touches sont accessibles lorsque les deux mains sont sur le clavier. Il est donc évident que les gamers n’auront rien à en tirer de ce clavier, mais pour les développeurs et encore plus pour ceux qui rédigent (écrivains, journalistes), le clavier peut s’avérer être un énorme atout pour pouvoir rédiger un très long moment sans avoir à se fatiguer les poignets. Pour ma part, j’ai pu l’utiliser principalement en filaire (et occasionnellement via Bluetooth sur ma tablette) durant 15 jours. Au début, c’était assez difficile, mais après quelques jours, j’ai commencé à prendre mes aises et rédiger un peu plus rapidement à chaque fois. Attention tout de même au layout QWERTY qui ajoutera une touche de difficulté supplémentaire pour ceux n’ayant pas l’habitude.

Au final le clavier est très bon : qualité irréprochable, service client (sur le site internet) très réactif en cas de pépin et organisation des 60 touches faisant l’unanimité sur le web. Le seul problème sera son prix, assez onéreux avec 339.99 €. Mais si vous recherchez du confort et un gain en productivité, HHKB Hybrid Type-S est fait pour vous.

HHKB Hybrid Type-S

339.99 €
8.5

Général

8.5/10

Pour

  • Silencieux
  • Propose un excellent confort de frappe....

Contre

  • ... après un long temps d'adaptation
  • extrêmement cher

Roxarmy Auteur

Blogueur durant ses heures perdues. Adore l'informatique, les mangas et le high-tech mais aussi et surtout jouer !

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