Final Fantasy VII Rebirth, la lumière magique continue de briller

Sorti en 1997 sur Playstation première du nom, Final Fantasy VII a marqué tant de joueurs par son coté révolutionnaire et novateur qu’une refonte sous la forme d’une trilogie pouvait provoquer quelques appréhensions. Après un Final Fantasy VII Remake convaincant, Final Fantasy VII Rebirth fait-il encore mieux ?
A Midgar après l’explosion de reacteurs Mako, Zack du commando éco-militant Avalanche porte secours à son frère d’arme Cloud. Il libère ensuite Aerith des mains des soldats de la Shinra. Il s’ensuit un flashback retraçant les premières missions de Cloud du temps il œuvrait pour l’organisation aux cotés de Sephiroth.
Développé par Square Enix Business Division 1, Final Fantasy Rebirth est un jeu vidéo d’action en temps réel et de rôle en vue à la 3eme personne. Suite directe de Final Fantasy Remake il est le second opus de la remise au gout du jour du jeu culte Final Fantasy VII, la troisième partie étant en cours de développement.
Après quelques combats rudimentaires, le jeu débute avec la prise en main du soldat Cloud encore adolescent dans son village natal à Nibelheim. L’exploration des lieux est prétexte à l’apprentissage des commandes pour gérer les caractéristiques des personnages ainsi que leurs aptitudes spécifiques au combat.

En général, les différents objectifs de l’histoire principale coulent de source et sont facilement repérables sur la mini carte en haut à droite de l’écran ou en consultant sa version étendue. Il en va de même pour les quêtes annexes totalement dans l’esprit Final Fantasy qui s’activent à la suite de discussions avec des PNJ.
Comme pour l’opus précédent, la version 4 de l’Unreal Engine a été employée. Si les graphismes sont de même facture ceux vus dans Remake, ils n’atteignent pas le niveau de ceux de FFXVI. Toutefois les extérieurs en pleine nature restent magnifiques et les effets de particules et de lumières toujours aussi efficaces.

La physique se montre parfois capricieuse avec des obstacles qu’il faut contourner sans raison logique ou carrément des barrières aussi invisibles qu’infranchissables. Comme dans Final Fantasy XVI les combats en temps réel se poursuivent avec un manque de lisibilité réduit mais présent pour les plus impressionnants.

Le bestiaire diversifié avec des boss totalement retors, l’arsenal conséquent et la possibilité d’incarner à volonté n’importe quel membre de l’équipe participent à l’intensité des affrontements. Elle est renforcée par la dimension stratégique liée à la complétion des arbres de compétence et la bonne gestion de ressources.

En traitant de l’écologie et du militantisme, de la filiation et de l’héritage ou encore de l’amour et de la trahison, Final Fantasy Rebirth respecte les thématiques chères aux créateurs de la licence tout en apportant plus de profondeur à la psychologie des personnages et de compréhension dans leurs affinités.
Afin de varier la jouabilité, en plus des différentes variétés de chocobos et de nouveaux moyens de transport, l’aventure comprend un simulateur de combats, de nombreuses énigmes à résoudre, des jeux de cartes façon Gwynt dans The Witcher 3 et une multitude de mini jeux parfois inspirés de titres existants.
Comme pour Remake, Nobuo Uematsu est à la manœuvre pour la création du thème principal. Le crédit des autres morceaux tout aussi réussis revient entre autres à Masashi Hamauzu. Entièrement en français, Rebirth dispose d’un casting prestigieux avec Frédéric Souterelle (Barret) ou Bruno Choël (Sephiroth).
Avec une durée de vie d’au moins 80h, Final Fantasy Rebith tient ses promesses si l’on omet les quelques empêchements de son monde ouvert. Il prolonge généreusement l’aventure amorcée dans Remake en y ajoutant plus de divertissements, d’émotions et de dépaysements. La lumière magique continue de briller.


Final Fantasy VII Rebirth
Disponible sur PS5

Final Fantasy VII Rebirth

60.37
9

Global

9.0/10

Pour

  • Fidélité à l'esprit Final Fantasy
  • Les mini jeux
  • Durée de vie

Contre

  • Quelques bugs dans le monde ouvert

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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