Prey, en proie au savoir faire d'Arkane Studios

Tandis que l’équipe lyonnaise d’Arkane Studios oeuvrait sur Dishonored 2, celle d’Austin sous la férule de son président et directeur créatif Raphaël Colantonio a concentré ses efforts sur Prey. Bien qu’il porte le même nom Prey n’est pas du tout une version remasterisée de son prédécesseur.

Il s’agit d’une histoire nouvelle qui se déroule dans une ambiance de science fiction à mi chemin entre 1984 et Aliens. Toujours dans les locaux de Bethesda Softworks, société de ZeniMax Media, j’ai pu mettre la main sur le tout début de l’aventure.
Construite sous la presidence du John Fitzgerald Kenney qui aurait échappé à son assassinat, Morgan se réveille en 2032 à bord d’une station spatiale dénommée Talos 1. Il semblerait que les expériences qui s’y tenaient sur des entités extraterrestre ont tourner court.

Les outils de fortune et les armes ainsi que les mystérieuses aptitudes que semble développer Morgan seront loin d’être superflus pour faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé et surtout réussir sortir vivant de cet endroit.

Si les équipes sont différentes, on trouve dans Prey une identité qui lui est propre avec toutefois quelques mécaniques déjà présentes dans Dishonored 2. A nouveau quand il s’agit de jeu en vue à la première personne le savoir faire du studio en matière d’immersion ne se dément pas.
Le libre choix est toujours laissé au joueur pour improviser face à différentes situations incongrues. La rejouabilité qui en découle permet aborder l’histoire sous divers angles. Elle augure ainsi de nombreuses heures de jeu en perspective.
Les graphismes sont de qualité et la démo n’a souffert que de très rares ralentissements. Ma session s’est déroulée de manière plutot fluide, les PC mis à contribution étant dotés de puissantes cartes issues de la série AMD Radeon R9 Fury.
Avec des rythmes saccadés et l’utilisation de synthétiseurs aux sonorités inquiétantes, les morceaux et les illustrations sonores que j’ai pu entendre durant ma session s’inscrivent très bien dans l’ambiance futuristique et oppressante de Prey.

Autant psychologique que fantastique cette odyssée qui passe par la recherche de l’identité réelle de Morgan et de l’utilisation de ses facultés devrait ravir les fans d’environnement angoissant, de menace alien et de projets gouvernementaux qui ont gravement dérapé.