Se rendre dans les locaux de Bethesda afin de poursuivre l’aventure du Prey est une proposition qu’aucun amoureux de jeu vidéo amateur de science fiction ne peut refuser.
Cette seconde prise en main du titre d’Arkane Studio s’est déroulée plus en avant dans l’aventure sous les traits de Morgan Yu au féminin. En plus de la clé à molette et la canon à glue du début son équipement s’est quelque peu étoffé.
Un pistolet silencieux, plusieurs kits de survie, une arbalète ou encore l’aptitude à entrer dans un état de transcendance où le temps ralentit et les actions consomment 50% d’endurance en moins ne sont en rien superflus.
Sans être un Die et Retry, la difficulté dans Prey est importante. A moins de garder son sang froid et disposer de suffisament de munitions, mourir plusieurs fois avant de terasser les gros adversaires sera monnaie courante.
L’objectif était d’atteindre une porte rouge sur lequel est inscrit T.E.G synonyme de la fin de la démo. A croisée des chemins entre Half Life et Alien Isolation l’ambiance est toujours autant oppressante.
Comme pour la précédente session, la musique et les bruitages que j’ai pu entendre renforcent puissament cet aspect angoissant et en même temps fascinant.
Soutenu par une intrigue accrocheuse, Prey laisse la part belle aussi bien à l’exploration qu’à infiltration. La quête et gestion des capacités Alien lui confèrent un appréciable coté RPG.
Comme dans Dishonored 2 la possibilité de faire face à la même situation de différente manière y compris avec les personnages non joueurs augure une importante jouabilité.
La marque de fabrique du studio se retrouve également le level design toujours aussi travaillé et dans une parfaite maitrise des effets de lumières et de gestion des particules présente notamment dans l’animation des ennemis.
Pour vous faire votre propre avis sur la question, le montage vidéo de ce second essai n’attend plus que vous à condition que vous soyez prêt pour une montée d’adrénaline bis répétita.
Prey
Disponible le 05 mai sur PS4, Xbox One et PC
