EA WRC, le plein de contenu

Un an s’est écoulé depuis notre dernier test de WRC sous l’ère Kylotonn. En charge désormais de la licence officielle, Codemasters n’est pas en terrain inconnu puisque ce spécialiste de la course automobile s’est déjà essayé au genre avec Dirt. Pour EA WRC le dérapage sur la nouvelle génération reste il contrôlé ?

Le jeu débute avec la création du profil d’un pilote. Pour son apparence, 12 modèles prédéfinis sont disponibles. Il est ensuite demandé le niveau de jeu entre Novice, Virtuose et Pro et l’acceptation ou non de sessions multiplateformes. Enfin il est recommandé mais plus obligatoire de se former à l’école de Rallye.

Les bases ainsi que différentes techniques de pilotage y sont enseignées lors de défis à exécuter au choix. L’école finie, il s’ensuit la page d’accueil avec un menu horizontal permettant de lancer le championnat, une partie rapide, un mode carrière, du contre-la-montre, un éditeur de voitures et un outil de personnalisation.

Le mode carrière débute par le choix du type de Rallye (1, 2 ou 3) et donc de catégorie de voitures avec laquelle concourir puis la définition de l’identité de son écurie. Ensuite vient la prise en main d’une première voiture aboutissant en fin de course à la suggestion des paramètres les plus adaptées selon la conduite.

Si l’image d’un bureau sur lequel sont posée des ordinateurs portables correspond à ce que devrait ressembler les locaux d’une écurie aujourd’hui, le menu horizontal et les différents écrans pour l’administrer comme le calendrier, les sponsors, le garage ou encore le personnel s’avèrent particulièrement austères.

Sur les pistes, la modélisation de véhicules est réussie même si le nombre de constructeurs s’est réduit. L’expérience acquise avec l’Unreal Engine est mise à profit. Sans être photo réaliste, les paysages impressionnent et le public encore trop sage est conséquent par rapport à celui de WRC Generations.

Selon la surface des circuits, les conditions météo et même lors de la traversée de flaques la physique des voitures varie ostensiblement et le ressenti via la dual sense sur PS5 est immersif. L’aspect simulation reste toujours de mise avec énormément de paramètres à prendre en compte lors de la préparation du véhicule.

Outre le fait que cette partie soit assez pauvre visuellement en comparaison avec l’éditeur bien plus graphique, EA WRC pâtit de gênants bugs notamment d’affichage de texture avec l’apparition de rectangles verts sur certaines pistes ou encore un plantage total entrainant la perte de la progression du mode carrière.

A la différence de Kylotonn, les développeurs de Codematsers n’ont pas commis l’erreur de diffuser le son des moteurs à travers le haut-parleur de la Dual Sense. Ils s’avèrent ainsi assez réalistes. Les morceaux electro indie sont entrainants. Les indications données en français par le copilote sont compréhensibles.

Passer de Kylotonn à Codemasters s’effectue non sans heurts. EA WRC avec ses 18 sites officiels à travers 13 pays et plus de 70 véhicules historiques ne manque pas de contenu. S’il s’avère accessible et réussi dans l’ensemble quelques bugs viennent toutefois ternir le tableau de bord. Un correctif est attendu mi-janvier.


EA WRC
Disponible sur PS5, Xbox Series et PC

EA WRC

39,90
7.5

Général

7.5/10

Pour

  • La physique
  • Les graphismes
  • Le contenu conséquent

Contre

  • Les bugs dans le mode carrière

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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