La Doom Gamejam compétition de Game Design sur SnapMap

Bien que SnapMap l’éditeur de contenu de Doom soit accessible à tous, le résultat de mes créations n’a pas été un chef d’oeuvre de game design. Suivant le modèle de Little Big Planet, il est toujours possible d’explorer et télécharger les cartes crées par la communauté.
La meilleure façon d’apprendre restant toute de même de voir à l’œuvre les professionnels, je me suis donc rendu à la Doom GameJam. Les représentants de 3 écoles de jeux vidéo, Isart Digital, Epitech et Bellecour Ecole de Lyon avaient pour objectif de créer en 10 heures la meilleure carte de jeu possible.
Certains n’étaient pas nés quand le mythique FPS est sorti mais que ce soit à cause de leur papa joueur, en suivant l’actualité du prestigieux studio Id Software ou encore dans le cadre de leurs études, la motivation comme l’inspiration de cette nouvelle génération n’a pas manqué.

Si les cartes « Score Race » d’Axel Gianinaz et Thibault Catimelet ou « Legend of Doomgeon » de Matéo Rogé et Zakaria Aboukhalid n’ont pas démérité, « Half Minute Slaughter » créée par Julien Metzger et Antony Mico d’Isart Digital a remporté les faveurs du jury.
Ils sont repartis chacun avec un casque Thrustmaster Y-350X Doom Edition, une carte graphique MSI Geforce GTX 960 4GD5T OC, une édition Collector de Doom pour PC comprenant le jeu, un steelbook et la figurine Revenant et pour finir le Season Pass.
Ils n’auront donc pas à acheter le DLC Unto The Evil sorti le 5 aout dédié au muti-joueur. En plus de proposer du nouveau contenu, monstre, arme et armure, son système PartyPlay permet à vos coéquipiers de jouer sur ses 3 nouvelles cartes sans avoir à payer.

Atteindre un tel niveau requiert bien plus de temps que les 10 heures imposées durant la Doom Gamejam. Dans ces conditions, le PC reste tout de même la plateforme la plus adaptée si vous voulez vraiment vous lancer et que vous avez du talent.
Arnaud Richard chef Produit à Bethesda France m’a d’ailleurs indiqué que de nombreux concours analogues se montaient dans le monde et que les développeurs du jeu se passionnaient de voir ce que les fans pouvaient faire avec leur outil.
Enfin pour vous faire une idée du potentiel français en matière de jeux vidéo, n’hésitez pas à jeter un œil sur les autres travaux des participants de cette Doom Gamejam. L’avenir vidéoludique hexagonal est définitivement prometteur :