Call of Duty : Modern Warfare II, les Marines sont éternels

Activision a choisi de limiter la prise de risques financiers en faisant une suite à Modern Warfare sorti en 2019. Infinity Ward et Treyarch en ont-ils profité pour innover quant à la jouabilité ou le logiquement nommé Call of Duty Modern Warfare II tire-t-il simplement parti de la puissance offerte par les consoles next gen ?

Le général Ghorbrani éliminé, Hassan Zyani son second, Major de la force Al Quds et nouveau chef d’Al Qatala veut venger sa mort. Une unité spéciale de Marines est dépêchée à Al Mazrah pour le capturer. Alors qu’il parvient à s’échapper, la Task Force 141 découvre qu’il détient des missiles longue portée américains.

Etre issu de l’une des licences les plus lucratives du jeu vidéo permet entre autres de pouvoir se dispenser d’un didacticiel. Ainsi Modern Warfare II commence par le bon positionnement du lieutenant Riley jusqu’à ce qu’il puisse marquer en mode sniper le futur ancien chef d’Al Qatala pour ensuite téléguider un missile jusqu’à lui.

Call of Duty Modern Warfare II est toujours un jeu de tir en vue à la première personne. Sa campagne solo, reprend là où l’histoire s’est terminée dans Modern Warfare. Elle permet d’incarner tour à tour différents membres de la Task Force 141 dans plusieurs pays du monde durant les 17 missions qui la composent.
Pour cet opus, leur jouabilité se distinguent par leur diversité. On passe de la guérilla urbaine à l’intervention en pleine ville, du tir à la lunette de précision avec déplacement pour trouver l’emplacement adéquat à l’infiltration où par le biais d’un réseau de caméras, il faut guider à distance les actions du lieutenant Ghost.

S’il est délicat d’éviter la sensation d’avoir à faire à des scènes scriptée durant les néanmoins captivantes courses poursuites en voiture, d’autres comme la mission de survie sans arme alors que l’on est seul, blessé et traqué laissent une grande impression de liberté au point d’avoir le sentiment d’évoluer dans un monde ouvert.

Si les graphismes s’avèrent inégaux selon les missions, le moteur graphique IW 9.0 rend les plus réussis, photoréalistes et immersifs à l’image de ceux durant l’intervention à Amsterdam. La gestion de l’eau a aussi été grandement améliorée que ce soit en mode plongée ou sur une mer déchainée en pleine tempête.

Bien fourni, l’arsenal profite particulièrement du traitement audio 3D appliqué à l’ensemble des sons du jeu. Le doublage en français est qualitatif à l’image de la remarquable prestation de l’acteur François Civil connu pour son interprétation de Buzz l’Eclair et qui prête cette fois sa voix au commandant Philip Graves.

Déjà en charge pour Modern Warfare, Sarah Schachner a composé pour cette suite une bande son magistrale avec des sonorités vangelisiennes et une atmosphère de films d’action / espionnage tels que les Jason Bourne, Sicario ou encore tous les James Bond période Daniel Craig dont le jeu s’est quelque peu inspiré.

Si le mode zombie est pour l’instant totalement absent de cet opus, le multijoueur ne fait pas défaut avec ses classiques modes domination, mêlée, capture, recherche et destruction, match à mort mais aussi des nouveautés comme la libération de prisonniers, la sécurisation de paquet et surtout la vue à la 3eme personne.

Avec environ 10h pour terminer la campagne, Call of Duty Modern Warfare II est un épisode réussi de la saga qui marque autant par la beauté de ses graphismes et l’immersion engendrée par son spatial que la jouabilité diverse de ses missions et les innovations du multi destinées à concurrencer Fortnite sur son propre terrain.


Call of Duty : Modern Warfare II
Disponible sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC

Call of Duty : Modern Warfare II

61,31
8.5

Global

8.5/10

Pour

  • Les courses poursuites
  • Le graphisme photoréaliste
  • La vue à la 3eme personne du multi

Contre

  • Scènes scriptées

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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