Battleborn faisait parti des jeux que j’attendais le plus. Avec un trailer impérial durant l’E3, la coop à la Gamescom où je ne voulais plus quitter la salle et une partie démentielle en PVP à la Paris Games Week, il me tardait de mettre la main sur le FPS créé par les détenteurs de la licence Duke Nukem.
Regroupées autour de Solus la dernière étoile de la Galaxie, les populations s’affrontent dans un conflit destructeur. Face à la véritable menace que représentent les Varelsi et le traitre Reindal, les meilleurs combattants de chacune des 5 factions se liguent sous la férule d’un valeureux commandant.
Au premier coup d’œil, Battleborn affiche clairement sa filiation à Borderlands. Aussi bien dans le ton que dans l’aspect cartoon des personnages ou encore les décors très colorés, l’ADN de Gearbox Studio est bien présent dans cette nouvelle licence.
Les 29 héros que l’on incarne disposent chacun de capacités propres que l’on prend plaisir à faire évoluer grâce aux points Hélix collectés en cours de partie. Il vous revient alors d’opter selon votre un style de combat pour des améliorations défensives ou agressives.
Le déclenchement des coups spéciaux et l’ergonomie générale sont suffisamment intuitifs pour profiter pleinement du potentiel de chaque personnage. Le mode histoire que l’on peut jouer en solo ou jusqu’ à 4 joueurs ou à 2 en écran partagé consiste à tirer sur tout ce qui bouge.
Malheureusement l’Intelligence artificielle suit des schémas beaucoup trop répétitifs et il s’en dégage au final un sentiment de monotonie. Toutefois avec une bande son très 2K, les cinématiques au format dessin animé réunies en un film constitueraient un excellent divertissement.
Gearbox ne s’y est d’ailleurs pas trompé en proposant sur leur site 3 bandes dessinées animées présentant l’univers étendu du jeu. Manifestement Battleborn a plutôt été pensé pour son mode multi qui se subdivise en trois volets :
- le classique capture de drapeau en match à mort.
- l’incursion où il faut défendre son camp tout en organisant la destruction de la base adverse à l’aide d’un puissant robot.
- la fusion consistant à guider le maximum de personnage non joueurs alliés vers des autels sacrificiels.
Malheureusement le temps nécessaire avant de trouver suffisamment de joueurs est bien trop long. La baisse rapide et drastique du prix de jeu corrobore cette désaffection en dépit des qualités manifeste du multi comme l’a reconnu le PDG de Take Two Strauss Zelnick.
Batteleborn a évidemment pâti de la trop grande proximité de son lancement avec celui d’Overwatch de Blizzard mais son mode histoire est également répétitif et trop court. Seules 6 heures sont nécessaires pour achever la campagne.
Consciente du problème l’équipe de Gearbox a anoncé ce 31 aout avoir planché pour proposer 2 modes Joueurs contre Joueurs, un 30ème personnage disponibles gratuitement cet automne et pas moins de 7 missions histoire en DLC premium prévues pour cet hiver.
Battleborn
Disponible sur PS4, Xbox One et PC
Commentaires
teujip
c’est bien qu’ils réagissent relativement rapidement à la loi du marché, afin d’attirer plus de clients. Reste à savoir si ça marchera…
Silverword
Titanfall par exemple est passé à Titanfall 2