Comme la Playstation 5, la Xbox Series X rejoint la rédaction pour offrir à la Xbox One X une retraite anticipée après 3 ans de bons et loyaux services. Alors que Microsoft rencontre encore à ce jour quelques difficultés pour faire face à la demande 2 mois après le lancement officiel, est-il pertinent de se procurer sa dernière console.
Son packaging est réussi avec en façade un zoom sur la partie supérieure de la machine. L’intérieur vert des aérations contrastant avec le noir du boitier fait son effet. En haut à gauche figure le logo Xbox, en dessous et tout en bas se trouve celui de la Series X et le coin inférieur droit accueille quelques caractéristiques.
Le contenu est intelligemment rangé. Contrairement à la boite, la console et la manette ont passé sans encombre les stress tests du livreur. Également fournis, les câbles d’alimentation et HDMI, les 2 piles LR6, le guide de démarrage et celui pour la règlementation incluant la garantie n’ont pas soufferts.
En optant pour un design monolithique comme dans 2001, Microsoft rompt avec le format de ses précédentes boxes. Si la position horizontale est possible comme en témoignent les 4 patins placés sur le côté droit, le mode mini tour PC est d’autant plus esthétique qu’il invite à diverses personnalisations.
Légèrement plus compacte, la manette de la Xbox Series X est globalement semblable à celle de la Xbox One X. La prise jack et le port d’extension n’ont pas bougé. L’alimentation s’effectue toujours par le biais de piles. Si elles sont rechargeables, il est possible d’utiliser la prise de type USB-C située à l’arrière.
En plus d’un nouveau bouton « partage » pour la capture d’écran ou la sauvegarde vidéo, la croix directionnelle devient un cercle avec en excroissance les 4 directions cardinales. Pour peaufiner sensiblement la préhension la surface des poignées, des gâchettes et du rebord des sticks est texturée afin de les rendre antidérapants.
Comme nombre de produits tech, la configuration de la Xbox Series X s’effectue depuis un smartphone. La console mise sous tension, il s’affiche sur l’écran rattaché en HDMI, un code à saisir dans l’application mobile Xbox. L’appairage effectué. Il s’ensuit une série d’étapes à suivre et de préférences à déterminer.
Familière aux anciens et intuitive pour les nouveaux, l’interface est pensée pour un accès simplifié aux jeux. La navigation y est rapide. Des fonctionnalités spécifiques à la consoles se distinguent comme la Reprise Rapide qui permet sur plusieurs jeux de reprendre instantanément une partie au moment où l’on s’est arrêté.
Un autre attribut de poids est la rétrocompatibilité avec les jeux des 3 générations précédentes. Combinée au Xbox Game Pass, Netflix du jeu vidéo sauce Microsoft, elle octroit à la Series X un catalogue conséquent sans compter les jeux de ZeniMax Media, récemment acheté par Redmond qui viendront petit à petit grossir les rangs.
Enfin l’intégration du mobile ne se limite pas à la seule configuration, il est possible depuis l’application Xbox, de télécharger des jeux sur la console, de la télécommander ou encore de la transformer en serveur afin de pouvoir jouer à distance n’importe où à condition d’avoir une bonne connexion.
Microsoft a tiré les leçons du lancement de la Xbox One. Malgré des circonstances difficiles et une capacité de stockage limitée, la Xbox Series X est un bijou technologique auquel il est difficile de résister surtout avec l’offre à 32,99 euros /mois durant 2 ans, Game Pass Ultimate inclus qui la rend accessible à (presque) tous.
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