Rappelez-vous, parmi tous les titres annoncés pour la Vita, il y en avait un qui était à la fois original, nouveau et très intriguant. Le jeu était prévu initialement à être vendu qu’en version dématérialisé, mais au vu des notes que le jeu a reçu au Japon et l’enthousiasme que nous les occidentaux avions, le jeu a pris l’ampleur médiatique et est finalement sorti aussi en version boîte. Alors que vaut ce jeu dont tout le monde en a entendu parler ?

Commençons par ce qui nous frappe en premier, c’est beau ! Très beau même ! Le jeu est entièrement en cel-shading ce qui permet de rendre le jeu totalement cartoon et rien n’est mis de côté pour accentuer le style BD : les cut-scenes qui permettent d’avancer et d’en apprendre plus sur l’histoire prennent la forme d’une BD interactive. Ces cut-scenes sont du plus bel effet, en effet elles sont (la plupart du temps) interactives. En plus d’être accompagné de son pour chaque vignette visualisée, les dessins sont sur différents niveaux ce qui veut dire que lorsqu’on penche la vita dans l’espace (grâce au gyroscope) on peut voir ce qu’il y a derrière le personnage par exemple et cela donne vraiment « vie » au dessin. Si toutes les BD pouvaient être comme ça…

Pour en revenir aux graphismes, les développeurs ont exploité toutes la puissance de la console pour créer une grande ville où notre belle Kat peut se balader tranquillement. Le jeu reste très fluide, mais j’ai quand même remarqué deux trois ralentissements au plus fort de l’action, mais ça ne reste pas grand-chose par rapport à la beauté des environnements. La modélisation des monstres est juste magnifique, les regarder me fait penser à de nombreuses oeuvres des studios Ghilbi.

Niveau game-play exit l’habitude et bienvenue dans le monde où la gravité est votre joué. Contrairement aux idées reçus, Kat ne volera jamais, elle ne fait et fera que tomber …. là où vous voulez. Vous n’avez pas d’armes pour venir à bout de vos ennemis mais vos poings et pieds que vous devrez habilement utiliser vous venir à bout de vos ennemis. Plusieurs statistiques (santé, recharge de gravité, puissance des coups) peuvent être améliorés avec des cristaux disséminés à travers la ville. L’écran tactile de la Vita est bien utilisé mais de manière très légère, c’est surtout au niveau du gyroscope de la console que le jeu s’appuie à fond.

Lorsque vous vous baladez en ville vous pouvez soit discuter avec les habitants soit réaliser certaines missions et défis secondaires ou encore continuer la trame principale de l’histoire. Histoire qui est d’ailleurs vraiment très bonne, très bien ficelé qui évolue dans un univers tout aussi magnifique qu’étrange. Le seul regret est la fin, le jeu se termine un peu trop brusquement ce qui nous laisse vraiment sur notre faim concernant cet univers. On finit le jeu avec plus de questions que de réponse.

Mais au final, Gravity Rush c’est 10h-12h de jeu, de découverte et de fascination d’affilés. Pas de mode multijoueur mais de nombreux défis à réaliser. Le jeu est au final au-delà de mes attentes. En plus de prouver que l’on peut encore être étonné avec de nouvelles licences, Gravity Rush montre que la Vita en a dans le ventre et qu’elle n’attend que les développeurs….

—> 18/20