Test d’Hitman III, quand l’agent 47 distance double zéro 7

Alors que la franchise Hitman célébre ses 20 ans d’existence, Io Interactive le studio responsable de son développement travaille désormais  sur un nouveau projet. Après, Hitman, et Hitman II, la trilogie Hitman Un monde d’assassinats se conclut avec un dernier volet logiquement intitulé Hitman III. Le résultat est-il à la hauteur ?

 L’agent 47 et son ami retrouvé Lucas Gray fondent en chute libre sur le nouveau toit du monde alias Burj Kalhifa à Dubai. Après avoir atterri à l’extérieur de l’impressionnant building, leur objectif est de s’infiltrer puis d’éliminer Carl Ingram et Marcus Stuyesant deux partenaires de Providence, l’organisation secrète qui manipule politiquement et économiquement le monde.

Niveau gameplay Hitman 3 et dans la parfaite continuité de ce qui a été fait précédemment. L’infiltration en vue à la 3eme personne est toujours de rigueur tout comme le parcours du globe dans des lieux exotiques en vue d’assassiner des personnes avec l’aide d’objets parfois incongrus ou en étant à l’origine de situations qui dégénèrent en accidents mortels.

La liberté d’action et la multitude de possibilités pour parvenir à ses fins est toujours aussi jouissive. L’intelligence artificielle dont sont dotés certains personnages non jouables rendent le déroulement des missions assez plausible et le sentiment d’immersion est encore plus fort lorsque l’on peut jouer en vue subjective par le bias de la réalité virtuelle.

La maitrise du moteur Glacier Engine II par Io Interactive est indiscutable dans Hitman III. Les effets de lumière et le travail sur les couleurs donnent lieu à des environnements spectaculaires. A nouveau, la gestion des nombreux personnages affichés simultanément à l’écran et agissant en fonction des uns et des autres est toujours aussi impressionnante.

Il est possible de se lancer dans Hitman III sans avoir joué aux épisodes antérieurs. Pour comprendre l’intrigue générale des récapitulatifs sont disponibles sous forme de cinématiques. Io Interactive ne néglige pas non plus les joueurs qui ont suivi la saga puisqu’il leur est possible de transférer leur progression ainsi que tous les éléments déverrouillés vers le dernier opus.

Avant de démarrer, Il est fortement conseillé aux néophytes de s’initier aux mécaniques du jeu en suivant l’entrainement avancé pour agent à la base de l’ICA. Toute la subtilité de ce didacticiel réside dans son aptitude à inculquer les bases du métier sans pour autant brider l’imagination concernant les différentes approches à adopter pour exécuter une cible.

Pour la première fois de la série, le compositeur Niels Bye Nielsen a écrit toutes les musiques du jeu. Celles jouées en boite de nuit à Berlin n’enthousiasment d’ailleurs pas seulement les PNJ. Rodés à l’exercice, le trio joué en anglais par David Bateson, Jane Perry et John Hopkins sonne merveilleusement juste au niveau des voix.

Doté d’un scenario travaillé avec de nombreux rebondissements et retournements de situation, Hitman III possède une importante durée de de vie grâce la variété des exécutions possibles, la multitude de défis à relever, les quêtes annexes. La disparition du mode Ghost est toutefois à déplorer tout comme la survenue heureusement sporadique de fenêtres de déconnexion.

Avec Hitman III, Io a parfaitement compris les attentes de sa base de fans tout en permettant aux nouveaux venus de vivre la vie d’un tueur à gage aussi bien dans le plus grand des sérieux que dans la dérision la plus totale. Non exempte de défauts, la trilogie Un monde d’assassinats se conclut avec brio suivant une esthétique qui promet un Project 007 enchanteur.


Hitman III
Disponible sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et PC

Hitman III

64.99 €
9

Global

9.0/10

Pour

  • Liberté d'action
  • Maitrise totale du moteur graphique
  • Durée de vie

Contre

  • Plus de mode Ghost

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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