Shiny, une aventure robotique mais pacifique

Plus il passe et plus le temps devient l’ennemi du vrai gameur, celui qui va au bout d’un jeu qu’il a commencé. Avant de se lancer dans des aventures qui nécessitent au minimum 140 heures, rien de mieux que d’intercaler un petit jeu indépendant comme Shiny a robotic adventure pour se détendre.
Développé par le studio brésilien Garage 227, on y incarne Kramer 227 un robot chargé de la maintenance du générateur électrique de la planète Aurora. Alors qu’une collision avec le soleil s’avère inévitable, l’intégralité du personnel humain évacue abandonnant sur place tous les robots.
Kramer entreprend de les sauver en réactivant ceux à court d’énergie et en récupérant suffisamment de batteries pour faire décoller un autre vaisseau. Sorti initialement en 2016 sur PC puis sur Xbox One, Shiny est disponible sur PS4 en démat mais aussi en version boite, Soedesco oblige.
Shiny est un plateformeur en 2.5D dans la pure tradition de ce type de jeu mais à l’ancienne. Kramer, le robot que l’on dirige peut se déplacer et sauter mais ne dispose d’aucune arme. La décharge électrique émanant de ses bras ne sert qu’à ranimer ses congénères.
Son principal ennemi étant l’environnement hostile de la planète Aurora, tout contact avec des éléments en mouvement conduit à la diminution de sa jauge de vie. Inhérent à ce genre de jeu, une chute dans le vide a pour conséquence le retour au dernier checkpoint activé. A chacun d’entre eux correspond un nombre de d’essais.
Quand il n’en reste plus, il faut alors recommencer tout le niveau. Secourir des robots octroie une habilité spéciale temporaire comme résister à la chute de roches, ou disposer d’un jetpack. Refroidir notre héros peut aussi s’avérer nécessaire quand il est soumis à de trop fortes températures.
Les graphismes dans Shiny sont assez réussis et le design de Kramer plutôt sympathique. En revanche son animation est basique et donne l’impression qu’il est un peu lourdaud. Pour le faire sauter, il est indispensable de prendre en compte une certaine inertie et composer avec la pression à exercer sur la manette.
Les énigmes ne sont pas particulièrement difficiles à résoudre mais quand il s’agit d’exécuter des mouvements rapidement la gestion de la caméra quelque fois à la traine complexifie amplement la tache sans compter les temps de chargement qui ne passent pas vraiment inaperçus.
Alternant des passages au piano emprunt de mélancolie avec des morceaux plus dynamiques façon musique électro des années 80 sur ordinateur 16 bits, la bande son composée par Ryan Ike rythme Shiny avec entrain mais gagnerait à être de temps en temps un peu plus variée. Il est naturellement possible de la désactiver.Malgré ses petits défauts, avec son côté Wall-e, Shiny n’en demeure pas moins attachant. Dans la veine de Little Nightmares mais sans le côté horrifique avec ses 20 niveaux à explorer pour une durée de vie de 4h environ il séduira surtout les fans de jeux de plateforme rétro, accrocs aux défis et collectionneurs de version physique.

Shiny, a robotic adventure
Disponible sur PS4, Xbox One et PC

Shiny

17.91
6.5

Global

6.5/10

Pour

  • Pas de violence, c'est les vacances
  • Plateforme à l'ancienne
  • Musique entraînante

Contre

  • Un personnage un peu lourdaud
  • Des temps de chargement longs
  • Une caméra parfois lente

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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