Inévitablement depuis le rachat par Google, la Pixel Watch est devenue la montre connectée vedette de Fitbit. S’il est beaucoup trop tôt pour la faire disparaitre totalement du catalogue, que reste-t-il à la Versa 4 pour séduire ? En faire l’acquisition est-il toujours intéressant en cette période de bonnes résolutions ?
L’identité visuelle du packing est quasi identique à celle de la Versa 3 avec le logo Fitbit en haut à gauche de la boite, un visuel de la montre surplombant son appellation et sa destination Fitness qui a remplacé la mention GPS. En haut à droite, se trouve un rappel précisant qu’il s’agit désormais d’un produit Google.
L’intérieur comprend la Versa 4, un chargeur propriétaire au format USB, un bracelet de taille L, un autre de taille S monté sur la montre, un guide de démarrage rapide, un feuillet contenant des informations générales en plusieurs langues dont le français. A cet effet, le fond de la boite est aussi mis à contribution.
Au niveau du design, celui de la Versa 4 reprend quasiment tous les points du modèle précédent. De forme carré avec des coins arrondis, la montre connectée ne possède toujours qu’un seul bouton sur la tranche gauche. Au lieu d’être haptique, ce dernier est redevenu physique mais discret sans excroissance notable.
Avec 40,5 x40,5 x11,2 mm pour 37,64 g soit 7g de moins que pour a Versa 3, la 4 est toujours agréable à porter grâce à son dos bombé en verre. Vu leur côté pratique, les systèmes pour changer de bracelet reposant sur un bouton poussoir et celui en forme de signe infini pour ajuster la montre ont été conservés.
Aucun changement n’est non plus survenu quant au connecteur servant à alimenter le Versa 4 avec son encombrement réduit et son détrompeur magnétique. En revanche la montre connectée gagne en autonomie. Elle aura besoin d’être rechargée au bout de 6 jours tandis que 2 h sont requises pour la remplir complètement.
Au format 1,57 pouces pour 336 x 336 px, l’écran Amoled est confortable. La navigation s’effectue en le balayant, les applications se lancent en les sélectionnant, presser le bouton physique fait s’afficher l’accueil, le maintenir appuyé démarre l’assistant Alexa, celui de Google étant pour l’instant indisponible en France.

La configuration s’effectue sans souci via l’application mobile Fitbit en passant par le Bluetooth. Grace aux capteurs de la Versa 4, nombre d’informations sur la santé sont collectées comme le nombre de calories brulées, le niveau de stress, la fréquence cardiaque, la température de la peau, la qualité du sommeil.
Google ayant décidé que la Versa 4 soit dédiée au fitness, elle conserve une partie des propriétés allant dans ce sens comme la prise d’appels en mode mains-libres, la résistance à l’eau jusqu’à 50 m, le suivi automatique d’activités physiques parmi plus de 20 disciplines, certaines mettant à profit le GPS intégré.
Un abonnement premium pour des analyses plus approfondies est aussi fortement mis en avant. D’un autre côté certaines fonctionnalités ont disparu comme la connexion Wifi, la possibilité de faire sonner son smartphone ou d’écouter de la musique en streaming et l’appairage Bluetooth avec des casques audio.
Au niveau applicatif, la rentrée de Fitbit dans le giron de Google ne bénéficie pas vraiment à la Versa 4, la plupart des éléments compatibles du Gallery Store de Fitbit étant d’ordre cosmétiques. Pire, Google Maps théoriquement disponible au moins pour les téléphones Android ne s’affiche pas dans l’application Fitbit.
Si la Versa 4 demeure toujours une montre connectée performante pour le Fitness, il est regrettable que pour faire de la place à sa Pixel Watch, Google ait bridé certaines fonctionnalités présentes dans les Versa précédentes le comble étant que la filiale d’Alphabet n’a toujours pas à ce jour déployé ses applications phare applicables.