Concrete Genie, la magie des jeux indép, une exécution de type AAA

Faute de Playstation VR, aucun jeu Sony le requérant n’a pu encore être testé pour Roxarmy. Heureusement certains titres comme Concrète Genie sont compatibles VR ce qui signifie que même sans casque de réalité virtuelle il est possible d’y jouer sur PS4. Pourquoi aurait-il été dommage de passer à côté ?

Ash, un jeune dessinateur souhaite sauver sa ville Deshka des ténèbres. Après que de son cahier ait surgit Luna, un monstre qu’il a dessiné, il se voit doté d’un pinceau magique qui lui permet d’animer d’autres créatures. Avec eux et grâce à leur facultés, il entreprend de redonner vie à toute la cité grâce à ses dessins.

S’il possède l’ADN d’un jeu indep, Concrete Genie a été développé par Sony, plus précisément Pixelopus un studio parmi les 14 autres que forment le SIE Worlwide Studios de la firme nippone. Déjà auteur du jeu de rythme Entwined, l’équipe de San Mateo menée par Dominic Robillar s’est lancé dans un jeu d’aventure action.

En vue à la troisième personne, Ash explore Deshka pour en illuminer certaines zones.  En ces endroits intervient une phase créative où les motifs adéquats choisis, peindre active des ampoules ou permet de dessiner un Génie. Suivre  les indications de ce dernier dans la réalisation d’une fresque génère de la Super peinture qui fait disparaitre une bloquante substance violette.

Bien qu’offrant un certain degré de liberté, ces étapes ne nécessitent pas d’être doué en dessin. Elles sont suffisamment encadrées pour que le résultat final soit plaisant. Dans le mode sans Playstation VR, utiliser le capteur de mouvement de la Dualshock pour déplacer le pinceau s’avère accessible et plutot intuitif.

L’animation des génies est grandement réussie car sans véritablement parler ils se font comprendre via leurs mimiques et en deviennent émouvants. Le moteur Unreal 4 est très bien exploité avec une surprenante verticalité, des jeux de lumière enchanteurs au service de graphismes aussi soignés que colorés.

Concrete Génie bénéficie d’un scénario qui certes ne révolutionne pas le genre mais pour lequel il est facile de se laisser embarquer. Véritables dessins animés, les séquences consacrées au développement des personnages sont magnifiques et créent un attachement qui renforce l’implication du joueur au niveau émotionnel.

Le bijou de Pixelopus n’évite pas une répétitivité dans les actions à mener. Bien qu’original, le bestiaire n’est pas varié et défaire les boss de fin de niveau est loin d’être évident surtout quand le point de sauvegarde n’est pas atteint. Enfin les énigmes à résoudre requièrent tout de même un peu de réflexion.

L’interface du tableau de bord est complète et simple à utiliser. A grands renforts de flute, de synthé et de violoncelle, la musique de Sam Marshall accompagne intensément les moments graves, légers et exaltés de l’histoire.  Enfin sans compter le temps laissé pour donner libre court à sa fibre artistique, la durée de vie de Concrete Genie avoisine les 8 heures.

Par son ambiance musicale, son message et sa direction artistique, Concrete Genie est un jeu qui sied parfaitement à l’esprit qui règne en ces fêtes de fin d’année. Sa magie réjouira petits et grands et motivera peut être certains à  faire aussi bien avec Dreams le prochain rendez-vous créatif de Media Molécule édité par Sony.


Concrete Genie
Disponible sur PS4, compatible PSVR

Concrete Gernie

29.99
9

Global

9.0/10

Pour

  • Dessiner ses propres Génies
  • La direction artistique
  • Les animations

Contre

  • Parfois un tout petit peu répétitif

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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