Astrobot, une nouvelle mascotte est née

Après avoir été un faire-valoir pour la PS5 dans Astro’s Playroom puis fait l’objet d’un jeu VR dans AstroBot Rescue Mission, AstroBot se lance enfin dans une aventure au titre éponyme où il occupe le devant de la scène. Plus qu’un ambassadeur de PlayStation, est-il en mesure de devenir une icône vidéoludique ?
Alors qu’il navigue dans l’espace, Astrobot se fait attaquer par un alien qui dérobe le moteur de son vaisseau. L’explosion qui s’ensuit projette l’équipage dans différentes régions de l’espace. Naufragé sur une planète désertique, Astrobot part en quête de ses compagnons et de pièces détachées pour réparer son astronef.
Astrobot est un jeu de plateforme 3D en vue à la 3eme personne développé par le studio japonais Team Asobi fondé et dirigé par Nicolas Doucet. Après avoir fait entre autres ses armes chez Eidos, ce gersois d’origine intègre Sony pour travailler sur la caméra Eyetoy puis a été amené à œuvrer sur la VR et Astrobot.
Le jeu débute par l’apprentissage des commandes de base avec une fenêtre qui apparait à chaque fois qu’une nouvelle action est à apprendre. Le détecteur de bots réparé, Astro peut naviguer avec sa navette et parcourir différentes zones comportant chacune plusieurs planètes qui se débloquent au fur et à mesure.

En plus de ses capacités intrinsèques comme le saut boosté, la natation, le patinage ou donner des gifles, Astro bot après avoir ouvert certains coffres obtient d’autres compétences qui lui permettent de s’envoler comme un ballon, d’avoir des bras extensibles, de foncer tel un bouledogue sur des cibles pour les détruire.

Si l’objectif d’Astro est de récupérer ses compagnons, collecter les pièces du vaisseau et le réparer sur la base établie des bots est aussi important. L’occasion est alors offerte d’utiliser davantage les capacités haptiques et gyroscopiques de la manette Dual Sense et de ressentir les diverses forces exercées sur les gâchettes.
Comme pour tout classique du genre, que ce soit Crash Bandicoot, Sonic ou Super Mario, il est possible amasser des pièces de monnaie sur le parcours d’Astro. Elles permettent d’accéder à des cosmétiques grâce au Labo Gatcha mais aussi d’obtenir de l’aide comme expliqué plus loin pour finir un niveau à 100%.
Parmi les bots, certains dans leurs apparences sont des références à différents personnages Playstation. Qualifiés de V.I.P, leur libération octroiera temporairement à Astro leur capacité à l’image du bot Spike d’Ape Escape qui en confiant son filet permet au bot en chef de se lancer dans une capture de singes à l’ancienne.
Grâce à un moteur totalement remanié par rapport à Playroom, les graphismes d’Astrobot sont très réussis en ce qui concerne les personnages mais surtout au niveau des environnements.  Parfois gigantesques, colorés, mignons, ils regorgent de clins d’œil à des licences même non issues de l’univers Playstation.
Dans Astrobot la musique punchy et entrainante participe grandement à son atmosphère sympathique. Si Kenneth Young était déjà à la baguette pour les aventures précédentes d’Astro, ses compositions dans ce type d’univers ont fait leur preuve avec 2 modèles du genre à son actif :  Little Big Planet et Tearaway.
Avec plus de 50 planètes reparties sur 6 galaxies, au moins 15h sont nécessaires pour connaitre la fin de l’histoire sans compter la grande rejouabilité du titre. Pour débusquer les bots bien cachés qui ont échappé à Astro, libérer l’oiseau sonar en début de niveau et moyennant 200 pièces collectées s’avère être très utile.

En se calant sur le modèle Nintendo, la team Asobi a su se montrer créative au niveau de l’esthétique et récréative concernant la jouabilité et les mécaniques de jeu. Si Ratchet est la figure emblématique de la PS4, il apparait évident que pour la PS5, Astrobot endosse désormais avec brio le rôle de nouvelle mascotte.


Astro Bot
Disponible sur PS5

Astro Bot

53.49
9.5

Général

9.5/10

Pour

  • Jouabilité
  • Direction artistique
  • Musique

Contre

  • Pas de version VR

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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