Sorti environ un an (en 1997) après Duke Nukem 3D, Shadow Warrior (utilisant le moteur 3D de ce dernier) gardait le même esprit totalement déganté du petit bébé de 3D Realms, mais dans un univers un peu différent.
La nouvelle génération a poussé les équipes de Flying Wild Hogs à sortir un reboot de cette épisode souvent oublié. Fun, sang, découpage, ce jeu fait ce qu’on lui demande : être fun. N’ayant jamais joué au jeu original, aucune comparaison ne sera faite. Et c’est quand même étrange car Duke Nukem 3D, j’y ai joué jusqu’à l’overdose, alors que Shadow Warrior, jamais entendu parlé !
Bref, c’est donc un bon moyen de découvrir le titre. L’histoire commence assez subitement : on est au Japon (enfin, je crois), on incarne Lo Wang, envoyé récupérer un katana antique. Et comme prévu, tout part en cacahuète ! En effet de nombreux monstres ont fait leur apparition, eux aussi à la recherche de ce fameux katana. Équipé de votre propre katana (et des différentes armes trouvées au cours du jeu), vous partez dans votre quête. Notez que vous êtes accompagné par un démon nommé Hoji.Démon qui a un humour assez spéciale, qui passera le plus claire de son temps à se moquer de vous.
Et il n’y a pas que ce démon qui est complètement à côté de la plaque. De nombreux clins d’œils, références et blagues sont là pour faire plaisir. Mention spéciale aux fortunes cookies (gâteaux porte bonheur) où les prédictions sont complètements débiles !
Au niveau du gameplay c’est comment dire… Fun ! Découper ses ennemis au katana est tout simplement excellent, on fonce au corps à corps et s’amuse à les démembrer. Surtout, qu’en temps que bon samouraïs, nous avons pas mal de pouvoir à débloquer ou améliorer au fil du jeu (attaque chargée, capacité de soin, etc.). Enfin, le plus important c’est qu’on s’amuse vraiment !
Le jeu est très, très fluide et vif. Ca bouge vite (un peu comme dans un Doom ou Duke Nukem 3D) et le jeu ne ramouille pas d’un framerate ! On est sur du 1080p et 60 fps et ça se sent. Pour le reste c’est joli ! Le gamedesign est particulièrement réussi, les effets de lumières des différentes explosions par ci par là font plaisir à la rétine, mais ce n’est pas rare de voir quelques textures un peu … moche. Sinon au niveau de la bande sonore c’est au top. Tant au niveau des musiques (musique zen à la flute en passant par du death métal bien soutenu) et tant au niveau mais aussi au niveau des bruitages où du doublage.
L’histoire bien plaisante se suit sur 17 chapitres qui vous tiendront en haleines une bonne grosse dizaine d’heures. Par contre on regrette un mode multijoueur inexistant. Mais dans tous les cas, ce jeu bien bourrin vous permettra de vous faire passer les nerfs à coup de katana :).