3ans et demi après son test sur PS4, The Last of Us Part II est de retour sur PS5. Si un patch avait été mis à disposition quelque temps après la sortie de la dernière console de Sony, il s’agit cette fois d’une version native dans la continuité de ce qui a été fait avec le premier opus. Une telle redondance est-elle justifiée ?

Il n’est pas question ici de refaire le test de The Last of Us Part II. Évidemment le titre est plus fluide, détaillé et performant mais en dehors de l’aspect technique, qu’apporte cette version Remastered et à qui s’adresse t elle car avec une licence existant depuis plus de 10 ans, il est évident que différents publics sont visés.

Acquérir The Last of us part II Remastered peut convenir intrinsèquement à ceux qui ont découvert la saga par le biais de la série d’HBO et n’en peuvent plus d’attendre la saison 2 pour connaitre la suite des aventures d’Elie et Joel. Il en va de même pour ceux qui ont commencé avec The Last of Us Part I sur PS5.

A ceux qui ont déjà fini et aimé The Last of Us Part II sur PS5, la version remastered propose à la manière des bonus DVD énormément de contenu. On y trouve les classiques à savoir différentes tenues à débloquer, des modèles 3D des personnages qui apparaissent dans l’histoire et des images conceptuelles.

Plus original, du contenu multimédia est inclus comme des bandes annonces dont celle révélant en 2016 la sortie du jeu, des entretiens audio avec des membres de Naughty Dog dont Neil Druckmann, des cinématiques commentées par l’équipe et des vidéos pour en savoir plus sur les coulisses et la genèse de cette suite.

Enfin pour les vétérans qui ont terminé The Last of Us Part II depuis sa sortie sur PS4 mais l’ont également recommencé dans sa version patchée PS5, Remastered propose de jouer à des ébauches de niveaux totalement inédits car supprimés de la version finale pour différentes raisons optionnellement expliquées.

Plus que les autres, ces fans apprécieront également l’ajout d’un nouveau mode intitulé Sans Retour consistant à survivre à une série d’affrontements aléatoire dans des parties de style roguelike. Composé de niveaux, d’ennemis et de personnages issus de l’histoire principale, il est recommandé d’avoir fini cette dernière.

Possible héritier du malheureusement avorté multijoueur rattaché à la franchise, la mort y est permanente, les armes, objets et améliorations obtenus sont réinitialisés à chaque nouvelle session. Des défis sont à relever et un score dépendant de différents paramètres est attribué pour le comparer à d’autres en ligne.

Pour les mélomanes, le passage où Elie joue quelques accords ayant été apprécié, un mode guitare en jeu libre a été ajouté. Sans objectif particulier et sans limite de temps, il est possible de changer d’instruments, de rajouter des effets et même de choisir d’incarner Gustavo Santaolalla le compositeur de la bande son.

A jeu exceptionnel, distribution exceptionnelle. Quel que soit son attachement à la licence, disposer de bonus inédits la concernant est toujours appréciable sauf quand il est impossible d’obtenir l’édition WLF en rupture de stock dès sa mise en ligne et toujours indisponible à ce jour sur le site officiel de Playstation.