The Elder Scrolls Online ou TESO pour les intimes, est un MMORPG sorti sur PC au mois d’avril 2014. Après avoir passé plus d’une centaine d’heures sur Skyrim, TESO m’intéressait comme beaucoup, mais son model économique m’avait assez rapidement refroidit. Mais sa sortie sur console, couplé à l’abandon de l’abonnement mensuel a directement ravivé mon attention pour TESO. Je ne vais pas dans ce billet vous faire un test complet du jeu : d’une car en un an et demi de nombreux tests, review, guides sont déjà sortis et de deux, je ne suis qu’à une bonne vingtaine d’heures de jeu. Je vais donc vous donner mon ressenti après ces premières heures de jeu et par la suite, je viendrai mettre à jour le billet pour le contenu haut niveau.

L’entrée en matière de TESO rappelle sans aucun doute les débuts dans Skyrim (ainsi que les précédents TES) : choix de l’alliance (3), de race (9) et de classe (4), personnalisation du personnage, et un mini-donjon faisant office de tutoriel pour l’interface et le gameplay. Ayant joué à Skyrim, je n’étais pas du tout dépaysé par l’interface, mais en se mettant à la place d’un nouveau venu il y a de quoi être un peu perdu : pas de mini-carte, interface très simpliste, aucune information donné lors des combats (cool down, dégâts reçus/infligés, suivi de quête, etc.). Il est claire que nous sommes très loin d’une interface ultra complète à la WoW. Bref je continue le jeu, prends quelques quêtes et les réalise.

On le voit au premier coup d’œil : les quêtes sont très scénarisés avec des dialogues complets et choix moraux, un peu comme dans Star Wars TOR, mais là pas de zone scénaristique où vous seul peut y entrer, ici chaque passant peut vous aider, qu’il soit ou non dans votre groupe. Et c’est là qu’on se rend compte qu’on a l’impression de jouer à un RPG coop : pas de chat écrit (en même temps sur console…), on se retrouve obligé à désactiver le chat vocale (où des petits malins s’amusent à pousser des cris étranges). Le côté RPG coop est bien entendu valable pour la partie solo.

Qu’à cela ne tienne, c’est pour cette raison qu’il est « vitale » de rejoindre une guilde afin d’accéder au chat de cette dernière et pouvoir enfin profiter du côté MMO du jeu avec les instances multijoueurs (pour le côté PvE). Ou, si vous êtes plus PvP, vous pouvez y accéder à l’aide d’un menu spécifique dès le niveau 10, niveau que l’on atteint après une dizaine d’heures tout de même.

En effet, la montée de niveau est très lente, on est loin de certains jeux où aller le plus vite possible est facile et faisable. Ici vous devez prendre votre temps, tout explorer, chaque quête (divisé en petite partie) prends entre 20 et 30 minutes à être terminée, avec à la fin une réponse (équipement, or et xp).

Ensuite, tel le successeur spirituel de Skyrim, vous pouvez dépenser vos points de compétences et vous spécialiser avec l’arme que vous voulez. Un sorcier spécialisé épée, un guerrier à l’arc, c’est comme vous voulez ! On est loin du habituel une classe = un type de pero (tank, heal, dps), ici chacun peut se spécialiser là où bon lui semble.

Niveau graphique ça reste jolie, mais on très loin de ce que propose le PC. Le champ de vision est lui aussi correct, mais au vu des récents jeux, les dév auraient pu nous proposer quelques choses de plus jolie. Par contre le gameplay à la manette est très bien pensé : avec un nombre limité de compétences (au nombre de 5+1 que l’on assigne à chaque touche de la manette), on s’y retrouve assez rapidement, sans avoir à apprendre une dizaine de combinaisons de touches.

Au final, après 20h de jeu, je retrouve l’engouement que j’avais en jouant à Skyrim avec en plus la satisfaction de voir d’autres joueurs en plus des habituels PNJ. Et avec le nouveau modèle économique, TESO peut rapidement devenir une référence sur console où les MMORPG ne font pas légion !