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Wolfenstein : The New Order sur PS4 [Test]

Wolfenstein-9Difficile pour moi durant certains tests de ne pas passer en mode MMORPG (Mode Marcus On, Retour vers mon Passé de Gamer). L’ E3 2014 est terminé et l’année 2015 promet d’être riche en retrouvailles qui ne peuvent me laisser indifférent :

Seulement un autre titre également crée par les 2 John (Carmack et Romero) occupe une place de précurseur : Wolfenstein 3D. J’y jouai sur PC. Les 3 premiers épisodes tenait sur une seule disquette d’1.44 M de stockage.

Edité par Bethesda Softworks propriétaire d’Id Software, le développement de ce reboot incombe à MachineGames. Carmack ayant jeté son dévolu sur l’Oculus Rift et Romero galérant quelque peu depuis qu’il se consacre au développement de jeux indep, j’avais hâte de découvrir ce que le studio suédois nous avait concocté pour ce Wolfenstein : The New Order.
On retrouve ainsi le soldat William B.J. Blazkowicz dans une uchronie c’est à dire une réécriture de l’Histoire et dans le cas présent la seconde guerre mondiale. L’Allemagne nazie est en passe de gagner la guerre grâce à son avance technologique.
L’assaut stratégique sur le poste de commandement du général Wilhelm Strasse auquel participe Blazkowicz non seulement échoue mais plonge notre héros dans un coma profond. A son réveil 14 années se sont écoulées, la situation mondiale a empiré mais tout n’est pas perdu, il reste encore un espoir.
Avec un prologue qui se déroule dans un château, le clin d’oeil aux anciens joueurs est plus qu’évident. On retrouve également une mécanique de jeu à mi chemin entre l’old school et les fps actuels pour la vie notamment. Vous pouvez regagner quelques points de vie en vous reposant mais vous ne reviendrez pas à 100%. Avant que votre santé soit atteinte vous pouvez compter sur votre armure qui fonctionne comme votre jauge de santé.
La souplesse est de mise au niveau du gameplay. Selon votre style de jeu, vous êtes libre d’aborder certaines scènes aussi bien en mode infiltration qu’ en mode Rambo sans que cela nuise à votre progression. De plus à tout moment vous pouvez changer le niveau de difficulté.
Les graphismes sans être renversants demeurent tout de même au dessus de ce qu’on pourrait obtenir sur PS3. La musique est vraiment de qualité, notamment certains arpèges à la guitare qui m’ont fait penser à ceux de The Last of Us.
Pratiquant la langue de Goethe, j’ai vraiment apprécié que certains dialogues demeurent en allemand, l’immersion s’en trouve ainsi renforcée. J’ai également eu le plaisir d’entendre de grands classiques germaniques comme Lohengrin de Wagner ou la lettre à Elise de Beethoven.
En parallèle à tout ce raffinement, certains passages sont carrément gore et d’une éprouvante cruauté. La démence et le sadisme de certains officiers nazis sont très bien rendus. Ainsi la narration et la mise en scène quasi cinématographique sont sans conteste les gros points forts de cet opus.
Une fois lancée dans l’aventure, il est difficile de décrocher du jeu. Les réflexions en voix off de Blazkowicz créent en plus une certaine empathie à son égard. Je déplore tout de même que la physique des décors soit assez limitée. A part des caisses et quelques éléments prédefinis, il n’est pas possible de briser grand chose dans le jeu comme des bouteilles, des vitres ou des tonneaux par exemple.
L’IA des ennemis n’est pas non plus un modèle du genre toutefois en mode « Amenez vous » il m’a fallu pas moins de 15 heures pour finir le jeu. L’absence de mode multi ne m’a pas posé de problème. Certains jeux spécifiques, actuel et à venir, s’en charge très bien. Je pense à Titanfall sur Xbox One et le prochain Evolve sur PS4 pour lequel je vous proposerai bientôt un aperçu.
Ce Wolfenstein The New Order est au final une valeur sure. Il se montre digne de son héritage tout en intégrant les codes des FPS actuels. Il figure d’ailleurs selon le sell en 3ème  position des ventes sur les plateformes 2014 après les mastodontes que sont Fifa 14 (mondial oblige) et Watchdogs. N’hésitez pas.

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