[Test] Brink sur PS3

Brink est un FPS essentielement multijoueur. Brink est développé par Splash Damage et édité par Bethesda. Brink a eu la vocation de vouloir être un FPS multi hors normes, à mi chemin entre RPG et action (à la sauce Mirror’s Edge). Qu’en est-il de tout ça ?

Brink2

Brink vous transporte sur une sorte d’île appelé Ark où deux grandes parties se battent : les forces de l’ordre ainsi que les révolutionnaires. Et cela s’arrête ici. Brink ne pousse le background afin d’en faire un véritable scénario. Cela sert juste à donnée une raison à ces combats dont vous en faites part.

Brink1

Le point central du jeu réside dans son gameplay, dans ses classes ainsi que dans la masse de personnalisations possibles. Pour ce titre, nous avons (seul) quatre classes qui sont présentes :  Ingénieur, Soldat, Opérateur et Médecin. Chaque classe a des capacités bien précises (un ingénieur améliore les armes et pose des tourelles alors qu’un médecin soigne et améliore la santé). Ces capacités sont débloqués et upgradés à l’aide de crédit que vous obtiendrez en gagnant de l’expérience lors de vos parties. Mais malheureusement, les classes sont loin d’être vraiment utiles. Elles ne changeront pas grand chose au gameplay tant les capacités sont (pratiquement) inutiles, mais elles vous serviront par contre pour réaliser vos objectifs : un soldat pose des bombes, un opérateur pirate les ordinateurs, etc…

Brink_capacite

Mais le point fort de Brink réside dans sa capacité à personnaliser ses personnages ainsi que ses armes. Modifier son personnage peut avoir un impact en jeu : un personnage lourd courra moins vite mais résistera un peu plus aux balles et vice-versa pour un personnage morphologiquement léger. La personnalisation d’arme est aussi très poussée, suivant les extensions que vous choisissez, les performances en seront modifiés.

Brink-arme

La durée de vie est un peu la chose qui fâche. Seules quelques missions sont présentes et font plus office d’entrainement que de véritable solo car c’est en multijoueur que le jeu prend un peu de valeur. N’espérez pas faire cavalier seul, en multi il faut savoir faire de la coordination et savoir jongler entre les différentes classes pour réaliser les missions et ainsi récupérer un maximum de points.

Niveau graphique, le jeu est assez moyen. Le design cartoon plaira mais l’aliasing omniprésent en repoussera plus d’un. Les textures sont assez fades et les maps sont plus que vide. Les maps sont assez peu variés, on retrouve assez souvent les mêmes lieux : décharge, entrepôt et intérieur. Le design des personnages ne laissera personnes indifférent : on aime ou on aime pas. Côté audio, c’est très moyen. Les doublages français sont comme à leur habitude de piètre qualité, tout comme les bruitages.

Notons aussi qu’un DLC gratuit (yeah!) viendra et voilà ce qu’il apporte : il augmentera le niveau maximum (jusqu’à 24), apportera deux nouvelles maps, deux nouvelles capacités, deux nouvelles tenues ainsi que deux nouveaux équipements. Quoi qu’il en soit, Brink n’est pas un mauvais jeu en soit, mais il déçoit. On  s’attendait à une révolution du genre mais Brink se retrouve comme les autres, un FPS correct avec de bonnes idées mais sous exploités.

—> 13/20

Roxarmy Auteur

Blogueur durant ses heures perdues. Adore l'informatique, les mangas et le high-tech mais aussi et surtout jouer !

Commentaires

    batto

    (7 juin 2011 - 00:05)

    Je l’aime bien moi ce FPS mais c’est vrai qu’il ne révolutionne rien :)

    morlorc

    (7 juin 2011 - 08:25)

    « un FPS correct avec de bonnes idées mais sous exploités »
    ça résume parfaitement la situation !

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