Alors que Google a arrêté le Chromecast, Strong poursuit la commercialisation de ses solutions de streaming ultra mobile. Au SRT41 déjà testé sur le site vient désormais s’ajouter le Leap-Neve. Outre le fait qu’il s’agisse d’un dongle au lieu d’une clé, quelles fonctions supplémentaires justifient son prix plus élevé ?

Le packaging suit les mêmes codes que pour la SRT41 : sur fond noir et arc en ciel, un visuel du dongle et de sa télécommande. En haut à gauche figure le logo Strong, le nom de produit, la mention 4K, à droite est placé le logo Google. En bas sont affichés les 4 principaux services de VOD et le logo de Google Assistant.

A l’intérieur de la boite se trouve le dongle Strong Leap-Neve, la télécommande associée, 2 piles alcaline 1,5 v au format AAA, un câble micro USB d’1,5m, le bloc d’alimentation, un guide d’utilisation en plusieurs langues dont le français, la garantie constructeur avec au dos une publicité pour le système Wifi Mesh Atria.

Avec 18×5,2×3 cm pour 63 g, le Leap-Neve est plus lourd et imposant qu’une simple clé. Il reste néanmoins salon compatible grâce à son design blanc et ovoïde qui lui confère un petit côté futuriste. Il possède 2 ports USB-C incluant celui à raccorder à une prise électrique via son chargeur et un port Ethernet au format RJ45.

Le Leap-Neve mis sous tension, un led bleu s’allume, la télécommande est immédiatement reconnue. Après avoir sélectionné un pays, il est proposé de configurer l’appareil via l’application mobile Google Home en scannant le QR code affiché à l’écran. Contrairement au test de la SRT41, l’opération fonctionne sur Iphone.

Si les paramètres comme l’adresse email et le nom du réseau sans fil sont automatiquement transmis et les saisies fastidieuses du code wifi et le mot de passe du compte Google via la télécommande sont évitées, elles doivent malgré tout être faites via le smartphone tout comme la sélection des services vidéo.

Le Leap-Neve est équipé d’un quadricœur A55 Realtek RTD1325 cadencé à 2ghz, d’un processeur graphique ARM Mali-G31 MP2 et de 2 Go de mémoire DDR4. Cette combinaison fait tourner sans ralentissements la version d’AndroidTV 12. L’interface est d’ailleurs quasi similaire à la précédente mouture.

Le dongle de Strong peut ainsi diffuser de vidéos jusqu’en 4K UHD et reconnait les formats Dolby Vison, HDR10, HDR10+, HLG et Dolby Atmos pour l’audio. Ses 8 Go de stockage autorisent l’installation de jeux vidéo à condition qu’ils ne soient pas trop gourmands et d’avoir synchronisé une manette en Bluetooth.

Pour du streaming optimal, le Leap-Neve dispose d’un port Ethernet qui dispense aussi de passer par le paramétrage du wifi durant la configuration. Le second port USB-C peut servir de chargeur et permet d’ajouter un périphérique de stockage mais l’accès aux fichiers du dongle depuis un ordinateur reste fermé.

La télécommande est blanche. Elle est légèrement plus en longueur que celle de la SRT41 car elle propose en plus une section numérique allant de 0 à 10 pour choisir une chaine. 6 boutons ont été rajoutés, 4 de couleur pour le télétexte, un pour les sous-titres et un autre pour afficher des informations sur la source vidéo.

Le Leap-Neve de Strong est tout aussi qualifié que la clé STR41 pour transformer un écran en Smart TV. Plus que son second port USB-C, l’intégration du port Ethernet qui simplifie encore plus sa configuration et garantit un visionnage en streaming de qualité maximale, justifie les 20 euros supplémentaires pour l’acheter.