Honor Magic 7 Lite, il est libre Max

La formule efficace du Magic 6 Lite ne pouvait rester en suspens. Sous l’autorité du nouveau PDG James Li qui succède à Georges Zhao , Honor a concocté le Magic 7 lite. La recette pour séduire le grand public est-elle exactement la même ? Si des ajustements ont bien été effectués s’avèrent ils révolutionnaires ?

Le packaging est dans la parfaite continuité de la gamme Magic Lite avec une boite en carton renforcé sur fond blanc cassé et sans visuel du smartphone. Au centre figure son appellation commerciale dans une police argent avec Honor en gras. En haut est placé l’icône qui précise la compatibilité avec le réseau 5G.

Aucun changement niveau contenu avec la fourniture du Honor Magic 7 Lite, d’un extracteur de carte SIM, et d’un câble USB de type C. Contrairement au modèle presse, le guide de démarrage est bel et bien présent dans la version commerciale. Pour des motifs économiques et écologiques, il n’y a pas de chargeur.

Avec 162,8 x 75,5 x 7,98 mm en dimensions pour 189g, le format du Magic 7 lite diffère peu de son prédécesseur. Grâce à ses bords arrondis, sa prise en main est toujours agréable toutefois s’il continue à résister aux traces de doigts le revêtement de son dos a tendance à rendre l’ensemble bien plus glissant.

Le bloc photo arrière ne comporte que 2 capteurs sur 4 emplacements. Le supérieur gauche est un ultra grand angle de 5 MP. A sa droite se trouve l’objectif principal de 108 MP. Le module en dessous est factice tandis qu’un flash complète le quatuor. L’avant est pourvu d ‘une caméra 16MP en mode Dynamic Island.

Si les clichés obtenus depuis l’ultra grand angle sont de qualité moyenne équivalente à celle du Magic 6 Lite, la captation de l’appareil principal progresse avec une amélioration sensible de la stabilisation vidéo et un meilleur rendu en basse luminosité. Pour des selfies le capteur frontal s’avère tout à fait corrects.

Grâce à un traitement maison se substituant au Cornilla Glass, l’ecran AMOLED 6,78 pouces au format 19,85:9 résiste aux chutes. Sans être LPTO, son taux de rafraichissement 120 Hz ajustable, sa luminosité 4000 nits pour une résolution 2700×1224 px propose une expérience fluide avec une excellente visibilité.

Alors qu’un an s’est écoulé, le Magic 7 Lite est animé par le même processeur un Snapdragon 6 Gen 1 cadencé entre 1,8 et 2,2 GHz corrélé à une puce Adreno A710 et 8 Go de RAM. Si MagicOS 9.0 basé sur Android 15 demeure réactive, des ajustements sont nécessaires pour faire tourner les derniers jeux en 3D.

MagicOS 8 initialement installé, la mise à jour vers MagicOS 9 et les suivantes est garantie par Honor sur 6 ans jusqu’à Android 20. Outre la détection de deepfake ou la retouche photo certaines fonctionnalités IA nécessitent la connexion à un compte Honor et l’acceptation de donner à Honor l’accès aux données personnelles.

La tranche basse du téléphone ne change pas non plus. Dénuée de port jack elle comprend à gauche d’une prise USB-C centrale un tiroir pour loger 2 cartes SIM sans possibilité d’extension des 256 Go de stockage et à droite un des 2 haut-parleurs l’autre étant sur la tranche haute. Il en résulte un son désormais stéréo.

Indisponible sur l’ancien modèle, le Magic 7 Lite dispose de la charge rapide à condition d’utiliser un SuperChargeur 66W ou équivalent. Également plus conséquente, sa batterie en silicium carbone de 6600 mAh lui fait dépasser les 2 jours d’autonomie. 40 mn sont requises pour la remplir à 80% et 100% en 1h10.

Si le Magic 7 Lite corrige les petites faiblesses du Magic 6 lite avec désormais un son stéréo et une charge rapide, l’apport le plus significatif concerne sa batterie. En privilégiant l’autonomie, Honor poursuit sa stratégie de séduction grand public en revanche la stagnation des performances de calcul brut pourra refroidir les gameurs.