Honor aime organiser ses lancements en bord de Seine. Celui du Honor 400 n’a pas dérogé à la règle, avec la privatisation d’un lieu au niveau du Pont Alexandre III. Après le modèle 200 et son mode photo Harcourt, puis le 300 réservé au marché chinois, quel sera l’atout sur lequel le Honor 400 va s’appuyer pour séduire les consommateurs ?
Le packaging reprend les codes utilisés pour le Honor 200. La boîte en carton renforcé, sur fond crème, est totalement dépourvue de visuels. Seule figure au centre de la face avant, en lettres dorées, l’appellation du smartphone : le logo Honor, le nombre 400 et le pictogramme confirmant la compatibilité 5G.
À l’intérieur, on trouve le Honor 400 5G, un câble USB-C (mâle-mâle), un extracteur de carte SIM, ainsi qu’un film de protection déjà appliqué sur l’écran. Aucune coque dorsale en silicone n’est fournie. Comme souvent pour les modèles destinés à la presse, la documentation est absente.
Le Honor 400 adopte un design sobre et élégant, surtout dans sa finition Desert Gold. Son dos en matériau composite à effet verre offre un rendu visuel soigné et un toucher agréable, tout en étant peu sensible aux traces de doigts. Ce choix explique sa légèreté (184 g). Ses dimensions compactes (156,5 × 74,6 × 7,3 mm) facilitent la prise en main.
La dalle AMOLED de 6,55 pouces affiche une résolution de 2736 × 1264 pixels, avec un taux de rafraîchissement adaptatif de 120 Hz. L’écran, capable de dépasser les 5 000 nits, reste parfaitement lisible en plein soleil. Il dispose d’un mode antinausée pensé pour les transports, auquel s’ajoute la technologie Honor AI Confort des yeux.Au dos, dans le coin supérieur gauche, se trouve un bloc photo comprenant deux objectifs. Le principal est un capteur Ultra HD de 200 MP, optimisé par intelligence artificielle. Le second est un grand-angle de 12 MP. À l’avant, en poinçon central, la caméra de 50 MP bénéficie d’un traitement maison, parfois un peu trop flatteur.Les clichés capturés avec le capteur principal sont contrastés et riches en détails, surtout lorsque la luminosité est bonne. Jusqu’à x4, le zoom reste net et précis. En x10, les résultats demeurent exploitables. À x30, le bruit devient évident, mais l’option peut dépanner dans certains cas.
Le Snapdragon 7 Gen 3, la puce graphique Adreno 720 et les 8 Go de mémoire vive confèrent au smartphone une puissance confortable. Elle assure une navigation fluide sous MagicOS 9, la surcouche maison basée sur Android 15, ainsi qu’un bon niveau de performances dans les jeux et les fonctions dopées à l’IA.
Honor propose un ensemble complet de services : assistant contextuel, retouche photo avancée, création de vidéos à partir d’images fixes, détection de deepfakes, transcription vocale et même partage de ressources (connexion, caméra, applications) avec d’autres appareils compatibles.
Les boutons d’alimentation et de réglage du volume se trouvent sur la tranche droite. Celle à l’extrême opposé est totalement vierge. Le logement SIM est placé sous l’appareil, juste à côté du port USB-C. Il peut accueillir deux cartes SIM, mais le stockage interne (512 Go) n’est pas extensible.
Le Honor 400 intègre deux haut-parleurs stéréo. Le rendu audio est satisfaisant, même si l’absence de prise jack impose l’usage d’un casque Bluetooth ou d’un modèle filaire USB-C. La présence d’un port infrarouge est à noter, ainsi que la certification IP65 pour la résistance à l’eau et à la poussière.
Grâce à une batterie au silicium-carbone de 5300 mAh, le Honor 400 tient facilement une journée et demie en usage incluant du Gaming via le GPU Turbo X et aller jusqu’à 48h en mode modéré. La recharge filaire 66 W permet de passer de 0 à 100 % en un peu moins d’une heure. Le Honor 400 ne propose pas la recharge sans fil.
Miser sur des services IA qui seront bientôt monnaie courante chez la concurrence n’est pas un avantage décisif. En revanche, le Honor 400 coche presque toutes les cases du milieu de gamme réussi : design soigné, écran lumineux, autonomie et performances solides. Ces qualités en font une valeur sûre à ce niveau de prix.