SoundBlaster Roar [Test]

Lors de la présentation du Creative Soundblaster X7, un autre périphérique du constructeur historique des cartes son avait piqué ma curiosité : le Soundblaster Roar.
Le packaging de l’exemplaire que j’ai reçu est en carton renforcé. De bonne facture et bien illustré, il reprend sur ses versants la photo du produit par angles de vue.
Compacte, la boite est bien compartimentée pour séparer les éléments. Elle contient le Roar, un adaptateur secteur, un câble micro USB, un livret de démarrage rapide et un guide pratique.
Le Roar est une enceinte bluetooth au look peut-être un peu trop sobre mises à part les perforations qui constellent sa robe. Creative a fait le choix de prendre à contrepied la tendance actuelle des enceintes nomades de couleur comme les JBL2.
L’enceinte est utilisable aussi bien à la verticale qu’à l’horizontale. Dans cette dernière position, sur le dessus se trouve une bande en silicone. Sur la gauche est dessiné le logo NFC suivi des voyants pour la batterie et pour l’enregistrement. A droite est positionnée une série de bouton de contrôle pour :

allumer le Roar,
le faire rugir (ROAR, booster ses performances en fait ),
augmenter et réduire le volume et enfin
faire l’appairage bluetooth ou la prise d’appels.

A l’arrière se trouve la prise d’alimentation électrique, une entrée auxiliaire directe, une prise USB pour charger son smartphone, une entrée USB pour relier en filaire votre ordinateur à l’enceinte, un emplacement micro SD pour lire les MP3 qui pourraient y être stockés sur une carte.
Les commandes pour les lire, passer au morceau suivant ou revenir au précédent avec une option boucle continue ou lecture aléatoire sont malheureusement redondantes avec celles destinées à l’enregistrement. Vous avez donc également la possibilité d’enregistrer le morceau qui passe sur votre Roar ou tout simplement votre voix en pressant le bouton rec selon que le micro soit activé ou non. Ce dernier ne disposant pas d’un système d’annulation de bruit ambiant, il est nécessaire de se rapprocher de l’enceinte pour être bien entendu lorsque l’on intercepte un appel.
Plusieurs niveaux de sécurité sont offerts pour le partage de la connexion bluetooth. Vous pouvez opter pour le multipoint avec 2 sources différentes, choisir l’accès ouvert à tous pour une soirée entre amis par exemple ou encore réserver la liaison pour uniquement un appareil appairé. Enfin si le sélecteur est activé, la pression sur le bouton Alarm fait retentir une véritable sirène qui attirera forcément l’attention en cas de besoin.
Alors qu’il n’est pas possible de le programmer comme un radio réveil, vous pouvez activer sur le Roar la fonction « Au lit ». Elle baissera graduellement le son diffusé à partir de la carte micro SD jusqu’au silence total en 15 ou 30 mn au choix. Pour une enceinte de sa taille, le Roar n’est pas un poids plume mais reste tout à fait transportable. Il s’en dégage une sensation de qualité confirmée par un rendu sonore de bonne facture avec un léger manque dans les basses. Il est toutefois compensé par la fonction Tera qui les booste lors d’écoutes à faible niveau.
Par contre quand on monte le volume, le Roar se montre extrêmement puissant avec des basses équilibrées surtout quand le mode ROAR est activé. Arrivé à un certain niveau, le son délivré n’échappera toutefois pas à une audible saturation. Le centre de contrôle pour Mac disponible sur le site officiel, n’a pas fonctionné sur mon macbook pro en 10.9.5. A ce titre une application mobile dédiée serait bienvenue.
Avec ses multiples possibilités, certaines plus utiles que d’autres, (compatibilité NFC, recharge de smartphone, lecture et enregistrement sur carte micro SD,) le Roar se veut une enceinte intelligente qui comblera les geeks avides de fonctionnalités. Toutefois la saturation quand le volume est élevé, le manque de basses et son autonomie de 8 heures environ vous réconciliera avec vos voisins faute d’enflammer vos amis clubbers.