Comme victime d’une faille spatio-temporelle, j’avais visité à lors du Festival du film américain à Deauville l’une des dernières salles d’arcade telle que je les ai connu dans mon enfance. A Paris ces espaces ludiques n’ont pas véritablement disparu, ils ont tout simplement muté.

Après le Meltdown et le Dernier Bar avant la Fin du Monde, j’étais enthousiaste d’apprendre qu’un nouveau lieu ayant pour thématique le jeu vidéo allait ouvrir. Je me suis donc rendu au Reset Bar une première fois pour prendre des photos des machines et de l’établissement.
L’espace est reparti sur 2 niveaux. Au rez-de-chaussée se trouve le bar ainsi que des consoles rétro très bien mises en valeur dans leurs écrins de verre. La déco à base d’éléments iconiques du jeu vidéo est agencée avec goût et sobriété.
En me rendant au niveau inférieur, j’ai rencontré Victor Perez le directeur de l’agence de communication VPcom spécialisée dans le jeu vidéo. Co-fondateur du Reset Bar avec Francis Bussière, il n’a d’ailleurs pas manqué d’humour pour prendre la pose.
Avec une lumière très travaillée, l’ambiance est encore plus cosy. Pouvoir se poser, siroter un verre puis disputer une partie de Mario Kart 64 avec des amis est un luxe qui n’était pas vraiment possible dans les salles d’arcade originelles.
Dans un coin, muni de sa table Hercules P32 un DJ distillait une musique électro parfaitement équilibrée, présente mais suffisamment discrète pour que l’on puisse s’entendre. La relayer via des enceintes sans fil Phantom Devialet était un choix à la fois élégant et judicieux.
La seconde fois, je voulais me rendre compte de la population qui avait adopté cette salle d’arcade version 2.0. Les clients étaient pour la majorité des trentenaires dont l’activité tourne autour de la high tech, des étudiants en journalisme, un professionnel du cinéma d’animation, des informaticiens…
Si les cocktails sont délicieux et les boissons suffisamment variées, la carte pour manger un morceau gagnerait à s’étoffer un peu. Cependant le hot-dog que j’ai commandé était de bonne qualité.
Avec aucune limite de temps pour apprécier toutes ces consoles, se détendre au Reset coute bien moins cher que dans les salles old gen. On y est surtout plus à l’aise et à l’image du jeu vidéo actuel, il favorise le partage social. Jamais 2 sans 3, comme dit l’adage, on s’y retrouve ?
Le Reset Bar
17 rue du cygne – 75001 Paris