C’est le 27 juin 2019 (soit dans deux jours au moment où j’écris ces lignes), que le jeu The Sinking City sortira. À cette occasion, Bigben interactive (l’éditeur du jeu) a invité une partie de la presse à découvrir le jeu, son univers et l’origine de la peur et de comment on l’a apprivoisé pour le transformer en loisir.
Avant cette conférence, et surtout en pleine canicule qui s’abat sur l’hexagone, des rafraîchissants étaient proposé au « The Ice Kube Paris », un bar fait de glace dont la température stagne à -20 °C. Assez impressionnant, surtout lorsqu’il fait 30+ °C à l’extérieur…
Enfin, l’élément important était la conférence qui se présentait en trois parties : présentation du jeu, présentation de l’auteur Lovecraft et enfin une présentation sur le thème de la peur dans les jeux vidéo. The Sinking City est un jeu sur une interprétation libre de l’univers imaginé par Lovecraft. C’est d’ailleurs en compagnie de Christophe Thill, spécialiste et auteur du Guide de Lovecraft, qu’une brève biographie et une présentation de l’univers imaginé par l’auteur ont été présenté. Pour faire simple, Howard Phillips Lovecraft, né en 1980, est un auteur de roman spécialisé dans le fantastique, l’horreur et de science-fiction. S’il est l’auteur de nombreuses nouvelles, le mythe de Cthulhu est son oeuvre la plus connu de tous. Dont le jeu est une interprétation ouverte de ce mythe. Enfin, deux psychologues nous ont fait une présentation sur le thème de la peur et de comment cette émotion forte et importante, a été utilisé dans le monde ludique. Par exemple, on joue à « se faire peur », on aime (enfin la plupart) jouer à des jeux ou films d’horreurs. Cette présentation, suivi d’une séance de questions / réponses, fut fort sympathique où un dialogue simple et ouvert (m’)a permis d’en apprendre beaucoup.
Le jeu, qui est quand même la pièce maîtresse, se veut être un jeu d’aventure à la troisième personne où l’on incarne Charles Reed, un détective privé en proie à des hallucinations. Ce détective se retrouve dans une ville aux Etats-Unis où de nombreuses choses se passent. Le jeu se présente tel un open world où aucune indication vous est donnée. À vous d’être à l’affût et de découvrir les secrets que cache la ville d’Oakmont.
Je me ferai un plaisir de vous tester le jeu une fois terminé. J’en suis à 2-3h de jeu, et ce dernier est très prenant ! Si vous aimez un tant soit peu l’univers et l’ambiance des nouvelles de Lovecraft, je ne peux que vous conseiller de vous lancer de suite dans l’aventure !