Lancement et avis sur Platinum End

C’est au Bar à Bulles, situé juste au-dessus du Moulin Rouge, que Kazé a convié pas mal de personnes au lancement du dernier manga en date : Platinum End, que vous pouvez trouver dans toutes les bonnes crèmeries. Convivialité et ambiance cosy étaient au rendez-vous.

Platinum end

En plus de présenter leur nouveau manga, Kazé en a profité pour mettre en avant les nouveautés techniques de l’éditeur, et ces derniers vont devenir très rapidement une véritable alternative aux sites de scantrads illégaux : la publication numérique simultanée. Avant d’attaquer mon avis sur le manga en lui-même, je vais vous parler de la publication numérique simultanée mise en avant par l’éditeur.

Platinum end

Un peu comme dans le monde des séries (principalement) américaine, le principale problème (chose qui commence doucement à disparaître), est le temps que met un épisode à traverser l’atlantique. Il faut parfois plusieurs mois pour qu’un épisode arrive légalement en France. Au niveau des mangas, c’est un peu la même chose, une fois sorti au Japon, un anime, un chapitre ou un tome met plusieurs semaines à plusieurs mois pour arriver dans nos contrées, ce qui pousse assez souvent à aller chercher sur internet des choses illégaux.

Kazé l’a bien compris et propose, avec Platinum End, la publication numérique simultanée : pour chaque sortie d’un nouveau chapitre au Japon dans le magazine Jump SQ (Jump Square), Kazé propose en simultané (malgré le décalage horaire) la sortie de ce même chapitre traduit en français ! De plus le tarif appliqué est très attractif : 0,99€ par chapitre (pour environ 70 pages par chapitre), avec une garantie de publication jusqu’à la fin de la série. Et ce fut un véritable succès : en plus d’être disponible sur l’ensemble des librairies numériques légales du marché, les chapitres de Platinum End sont à chaque fois les meilleures ventes de sa catégorie !

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Concernant le manga en lui-même, il provient de deux auteurs qui ont déjà fait leurs preuves : Tsugumi Ohba (scénario) et Takeshi Obata (dessin). Si ces deux noms vous évoquent quelque chose c’est normal, deux énormes succès leurs sont dus : Death Note et Bakuman ! Platinum End nous fait suivre Mirai, un jeune homme qui a renoncé à la vie. Juste avant qu’il ne se suicide, il se fait sauver par un ange, qui lui promet le bonheur absolu, en échange de quelques pouvoirs… Le scénario et surtout l’univers rappelle bien évidemment ceux de Death Note, les anges, la vie, la mort et des capacités « angéliques ». Mais là où ça change, c’est que Death Note avait un univers très dark autour de la mort, alors que Platinum End montre une facette totalement opposée où la vie, la joie et l’envie de vivre est au centre de l’intrigue. Quant aux dessins, ils sont tout bonnement magnifiques ! On reconnait très rapidement le dessin de T. Obata (notamment sur les personnages). Les décors, les arrières plans et les détails sont excellents : c’est un véritable régale visuel.

Pour ma part, la lecture de ce premier tome (qui inclut les trois premiers chapitres sur sept actuellement) m’a agréablement surpris et me donne envie de connaitre la suite. Petit plus, le premier chapitre est disponible gratuitement à la lecture sur le site officiel de Kazé. N’hésitez pas à le lire et vous forger votre propre avis !

Roxarmy Auteur

Blogueur durant ses heures perdues. Adore l'informatique, les mangas et le high-tech mais aussi et surtout jouer !

Commentaires

    teujip

    (26 mai 2016 - 08:47)

    En voilà une idée intelligente pour lutter contre le piratage!
    plutot que s’obstiner à faire de la répression, comprendre les raisons derrière l’utilisation de sites de scans est une très bonne initiative. Et le succès derrière est flagrant.
    Bravo Kazé.
    Il ne reste plus qu’à espérer certains changements similaires au niveau cinématographique (notamment la loi française qui empeche l’exploitation de films pendant 3 ans après leur sortie par des systèmes de streaming illimité, type Netflix.)

      Roxarmy

      (27 mai 2016 - 20:19)

      En effet, j’ai adoré le concept de la publication simultanée.
      Par contre, de mémoire la loi sur les trois, c’est pour protéger les cinémas non ? Afin de leur garantir plus d’entrées

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