Immortal Realms Vampire Wars, Trône de Sang

Avec le duo clavier /souris, le jeu de stratégie au tour par tour est un genre qui se prête au PC.  Pourtant les développeurs du studio suédois Palindrome ont bravé les difficultés en portant leur Immortal Reals Vampire Wars sur console. Édité en physique grâce aux partenariat Koch Media / Kalypso, cette 1ère création est-elle convaincante ?

Dans le royaume de Warmont, Cecilia et Vlad sont à la tête de la famille Dracul, l’aristocratie des vampires. Le couple assure une relative prospérité aux paysans vivant sur leurs terres en échange de quelques vies. Mais à la frontière, cet équilibre est rompu par une rébellion, Cecilia décide de s’en occuper personnellement.

Dans Immortal Realms, le didacticiel est incontournable. Les notions à intégrer semblent nombreuses mais heureusement il est facile de revenir en arrière quand c’est nécessaire.  Dans le menu principal, l’aspect bataille s’approfondit avec le mode escarmouche et le côté gestion avec l‘option « bac à sable ».

Bien que 3 factions de vampires soient disponibles, il n’est possible en mode campagne de se lancer au départ qu’avec les Dracul. Nerf de la guerre, le sang permet de lever des troupes, forger des armes, améliorer des bâtiments, provoquer la chance avec des rituels. Il s’obtient en « cultivant » des villageois mais aussi par le biais de cartes.

Distribuées de manière aléatoire, elles constituent l’originalité de ce jeu de stratégie au tour par tour. En gestion, elles peuvent aussi bien augmenter les points d’action qui rythment les tours que faciliter le recrutement ou encore doper l’octroi de sang ou de mana. Durant les batailles, elles servent plutôt à lancer des sorts.

Bien qu’initialement pensée pour le PC, l’interface nécessitant l’utilisation combinée des flèches directionnelles et du stick n’est pas vraiment longue à apprivoiser. Sans ce que soit gênant, seul le reclassement des troupes exécutable à la souris lorsque l’on clique sur le seigneur d’une armée semble impossible à faire avec la manette.

Malgré une DA inspirée, les graphismes d’Immortal Realms ne sont pas son point fort. Même sous Unity, les cinématiques sont d’un autre âge. Heureusement le travail sur les environnements en mode bataille contrebalance ce constat. Enfin, facile à déplacer, la camera aurait mérité un zoom plus puissant.

Lorsque que beaucoup d’éléments sont présents à l’écran, l’affichage subit parfois des ralentissements. Les temps de chargement qui surviennent lors du passage d’un mode à l’autre sont assez longs. Si l’IA est à la hauteur, se mesurer à d’autres joueurs dans un mode multi aurait dopé le coté Total War Warhammer du jeu.

Remarquable dans Mad Max le jeu vidéo, la musique de Mats Lundgren pour Immortal Realms adopte une grave et réussie intensité proche de celle du Seigneur des Anneaux. Tous les dialogues sont en anglais sous titrées en français. Quelques erreurs de traductions sévissent dans l’interface.

Apparemment complexe, Immortal Realms Vampire Wars est au final accessible y compris aux néophytes. Sa durée de vie avoisine les 30h par campagne voire 40h pour celle des Dracul à cause d’une difficulté mal dosée. Non exempt de défauts, on en devient assez vite mordu pour de longues nuits à dormir debout tel un vampire.


Immortal Realms Vampire Wars
Disponible sur PS4, Xbox One, PC et Nintendo Switch

Immortal Realms Vampire Wars

41,99
7

Général

7.0/10

Pour

  • Mix Jeu de stratégie / jeu de cartes
  • Durée de vie
  • Bande son

Contre

  • Longueur des temps de chargement
  • Pas de multijoueurs
  • Cinematiques

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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