Fire Emblem Engage, le pouvoir de la fusion

Après le mélange des genres dans Fire Emblem Warriors : Three Hopes, la saga de jeux de rôle tactique créée par Shouzou Kaga revient dans un format plus classique avec Fire Emblem Engage. Dans quelle mesure ce dernier opus parvient-il à se renouveler tout en répondant aux attentes conservatrices des fans ?

1000 ans après avoir été emprisonné, Sombron menace de nouveau le continent Elyos avec son armée d’Aberrations. En réaction le Dragon Divin sort de sa léthargie. Seul être à pouvoir activer les emblèmes, héros des guerres passées qui résident dans 12 anneaux, parviendra-t-il à tous les récupérer à temps ?

Le jeu débute en proposant d’incarner un personnage masculin ou féminin puis de définir un niveau de difficulté et enfin d’opter pour un mode classique où les unités perdues le sont définitivement ou débutant pour qu’elles reviennent. Il s’ensuit un tutoriel servant de flashback pour apprendre les commandes de base.

La mécanique du jeu consiste à disposer sur un champ de bataille quadrillé tous les combattants ralliés au Dragon Divin selon leur capacité de déplacement et de les faire s’opposer les uns après les autres à leurs adversaires jusqu’à ce que ces derniers soient tous éliminés, dans le cas contraire ce sera à leur tour de répliquer.

S’il convient d’exploiter le terrain et de respecter le triangle des armes, l’épée plus forte que la hache plus forte que la lance plus forte que l’épée, la fusion est un nouvel aspect stratégique à considérer. Elle permet aux combattants de combiner apparences et caractéristiques à celles propres à l’emblème hôte de l’anneau.

A chaque combat remporté, le Dragon Divin peut explorer les lieux pour récupérer des objets et échanger avec ses alliés. Accéder à Somniel est également permis. Cette base flottant au dessus d’Elyos sert à renforcer son arsenal, se soigner, s’entrainer mais aussi à changer de look, se divertir et même s’occuper d’animaux.

Toujours développé par Intelligent Systems, Fire Emblem Engage bénéficie grâce au savoir-faire du studio avec Unity, d’animations de combats époustouflantes. Les statistiques s’affichent sans empiéter sur l’action. Si orienter et zoomer sur le champ de bataille est autorisé, la marge de manœuvre reste trop restreinte.

Sans atteindre l’excellence de Three Houses, la bande son d’Engage demeure entrainante avec cette fusion entre des guitares saturées très rock et des synthés dance electro. Les dialogues sont interprétés avec les voix japonaises ou anglaises, les amateurs de la langue de Molière devront se contenter des sous-titres.

Avec un prologue et 26 chapitres nécessitant environ 1h pour être terminés, Fire Emblem Engage dispose d’une durée de vie d’au moins 40h car il faut y ajouter la possibilité de revenir en arrière à n’importe quel moment avec le cristal temporel, les quêtes annexes, les activités récréatives et les défis en ligne.

Bien que revenant à un certain classicisme, Fire Emblem Engage s’avère être un excellent opus pour les néophytes avec ses batailles intensives et ses choix tactiques. Il n’en demeure pas moins intéressant pour les afficionados grâce à un scénario captivant et à l’introduction d’un nouvel élément stratégique : la fusion.


Fire Emblem Engage
Disponible sur Nintendo Switch

Fire Emblem Engage

44,99
9

Général

9.0/10

Pour

  • Le cristal temporel
  • Les animations de combat
  • La fusion

Contre

  • La marge de manoeuvre de la caméra

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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