FIFA est l’une des licences parmi les plus populaires du jeu vidéo. On y joue avec ses amis comme on partage une bière ou un moment de cinéma. Même la communication présidentielle s’en est emparée. Avec la remontada de PES, quels ressorts EA a t il déployé pour que FIFA 2020 continue d’être le top de la simulation de foot ?

« Je joue avec l’@OM_Officiel, tu vas voir ce que je te mets contre Liverpool » 😂

Quand Emmanuel Macron répond à l’invitation d’un jeune pour l’affronter à FIFA pic.twitter.com/04vjz42Ml2

— Téléfoot (@telefoot_TF1) November 22, 2019

La jaquette est un élément déterminant du marketing de FIFA. Eden Hazard l’étoile montante du Real Madrid a été choisi pour l’édition standard, le défenseur du FC Liverpool Virgil Van Djik est la tête d’affiche pour l’édition Champions tandis que la star française Zinedine Zidane illustre l’édition ultime.
Le contenu de FIFA 20 est exhaustif avec une trentaine de championnats officiels parmi les plus connus UEFA, EFL, LaLiga mais aussi ceux de la Chine, des Pays Bas ou du Mexique. 90 stades sous licence sont recensés, 700 clubs et 17 000 joueurs y sont modélisés. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à interpeller l’éditeur si leur avatar n’est pas ressemblant.
Le mode carrière concerne le quotidien d’un entraineur. Après une personnalisation de type jeu de rôle où l’on peut choisir la coupe de cheveux, la couleur de peau, la corpulence, les vêtements et dernièrement le sexe, il faut ensuite assurer aux conférences de presse, gérer les transferts, savoir motiver les joueurs.
Durant les matchs, on retrouve la jouabilité qui fait le succès de FIFA ponctuée par quelques évolutions mineures. La simulation a su conserver son aspect technique avec ses tacles, ses un contre un physiques, ses dribbles en possible exécution latérale, ses reprises de volée ou encore ses frappes à longue distance.

Les coups de pied arrêtés se voient dotés d’un nouveau système de visée permettant d’ajouter de l’effet et de gérer la puissance des tirs. Que ce soit au sol ou dans les airs, piqués, brossés ou en cloche, les déplacements du ballon n’en demeurent pas moins réalistes au regard des prouesses réalisées IRL par certains virtuoses du ballon.
Le mode Volta constitue la grande nouveauté de FIFA 20. Véritable jeu dans le jeu, EA reprend le concept du football de rue initié en 2005 avec Fifa Street. A mi-chemin entre arcade et simulation, il met fin aux aventures solo d’Alex Hunter pour proposer une histoire débutant au bas de l’immeuble et qui peut aboutir aux championnats de Futsal.Comme pour le mode carrière de l’entraineur il est possible de créer son avatar, de gérer son équipe, de participer à des tournois en ligne et d’affronter d’autres joueurs tout en conservant la jouabilité propre à FIFA. Seule dérogation à cette règle, le mode Easy Tricks donne accès facilement au déclenchement des gestes techniques.Si aucune amélioration spectaculaire des graphismes n’est à noter, la qualité est bien au rendez-vous. La maitrise du moteur Frosbyte se traduit par une animation parfaitement fluide tandis que les cinématiques, les replays ou encore les célébrations donnent toujours autant l’impression d’être devant une retransmission à la télévision.
Confirmant la dualité de cette édition, EA l’a doté de 2 bandes son bien distinctes. La première composée de plus de 100 morceaux se veut éclectique en proposant du rock, de la néo soul ou encore de l’électro pop tandis que la seconde à grands renforts de rap et de hip hop se veut plus urbaine pour être en phase avec Volta.

En livrant avec FIFA 20 2 jeux en 1, le premier s’appuyant sur les piliers qui ont fait le succès de la licence, le second proposant une sorte de reboot de FIFA Street, EA s’adresse à plusieurs générations de joueurs. Riche en contenu la formule devrait à nouveau s’avérer payante cette année.