Depuis la sortie de Destiny, une année est passée et beaucoup d’encre a coulé concernant le triple AAA du studio Bungie. En comparaison avec le cinéma, le budget d’un demi milliard de dollars que lui a consacré Activision n’a fait que confirmer l’ampleur qu’occupe le jeu vidéo dans le domaine du divertissement.
Observer cette saga au dixième de son exploitation est riche en enseignements car elle est censée s’étendre sur 10 ans. Son mode ouvert futuriste, son système d’évolution des personnages et ses véhicules m’avait déjà séduit durant la Paris Games Week et avec la beta.
Il restait au demeurant une certaine répétitivité dans les missions où il était plus divertissant d’opter pour le multi. Lors de la Gamescom, cette impression a complètement disparu, l’intensité dramatique du Roi des Corrompus se faisant sentir dès les premières minutes de la cinématique d’introduction.
La prouesse de ce jeu massivement multi-joueurs en vue à la première personne consiste à transiter en cours de partie du mode histoire en solo à une quête en multi. Contre des ennemis extraterrestres, vous incarnez un guardien. Ces défenseurs de l’humanité se répartissent en 3 classes.
Arcanistes, Chassseurs et Titans, chacune posséde ses propres caractéristiques ainsi que des pouvoirs surnaturels. Au nombre de trois depuis le Rois des Corrompus, ces derniers sont appelés doctrines.
Déjà élaborés dans Destiny, les graphismes avec le Roi des Corrompus sont juste sublimes. Je n’ai eu que l’embarras du choix pour illustrer cet article avec des captures d’écran. Les bruitages sont également réussis en particulier le bruit du moteur des passereaux, véritables clins d’oeil au speeder bike de Star Wars.
Dans son projet initial Destiny devait se dérouler au Moyen Age. Si cette époque a été abandonnée, la bande son en porte distinctement les stigmates avec un combiné piano voix féminine sibylline, des titres plus symphoniques et des marches militaires.
Les morceaux composés par Michael Salvatori sont un savant mélange de musique classique à la Carmina Burana et de Star Trek. L’ensemble contribue à renforcer la dimension épique à l’aventure notamment durant les phases d’affrontements.
Le contenu de l’édition légendaire de Destiny le Roi des Corrompus comprend,
- Destiny en physique mais également un code pour télécharger les extensions :
- Les Ténèbres Souterraines
- La Maisons des Loups
- Le Roi des Corrompus
Le mode histoire est ainsi bien plus dense et prend plus de profondeur. Il mène à un engagement émotionnel plus important sur la destinée de tous ces personnages. Si vous l’abordez depuis début sachez qu’il sera alors question de famille, de soif de vengeance et de destruction.
Il faudra au moins 10 à 12 heures pour éliminer le Roi des Corrompus selon votre aisance avec les FPS. Une possibilité d’augmenter les capacités de son personnage pour passer directement à la partie concernée est néanmoins offerte.
A cela viennent bien entendu s’ajouter les quêtes à effectuer à plusieurs qui nécessitent forcément un abonnement au PS Plus. Elles étendent ainsi la durée de vie à plusieurs dizaines de dizaines d’heures.
Le seul bémol dans cette stratégie bien huilée réside dans la connexion permanente à internet indispensable pour jouer. Qu’adviendra t il quand dans 20 ans le rétrogameur que je suis voudra sortir sa vielle PS4 pour jouer à Destiny ?
Le Roi des Corrompus est la version de Destiny que Bungie aurait du sortir il y a un an mais les impératifs commerciaux en ont décidé autrement. Comme toujours, les plus patients sont récompensés avec un titre riche en contenu, graphiquement et musicalement sublime et moins cher de surcroit.
Destiny, le Roi des Corrompus Edition Légendaire
Disponible sur PS4, Xbox One