C’est dans le très sélect salon Marbeuf à Paris que j’ai assisté à la preview du troisième volet de la saga Sniper Elite. Accueilli par la sympathique équipe de 505 games, je découvre une salle remplie d’un bataillon de PS4.
L’espace est très bien décoré avec des plv reprenant la charte graphique du jeu et surtout beaucoup d’artworks. Très réussis ceux ci reprennent les codes graphiques des affiches de propagande de la seconde guerre mondiale dont des caricatures vraiment cocasses.
C’est Chris Payton, le directeur artistique du studio Rebellion en personne, qui est venu nous présenter les principes de base et les nouveautés de cet opus. Sniper Elite 3 est un FPS tactique dans lequel vous incarnez Karl Faiburne, agent de l’OSS et tireur d’élite en mission au coeur de l’Afrique durant la seconde guerre mondiale.
Expert en infiltration, sabotage il excelle aussi bien au combat à distance qu’au corps à corps. La partie sniper nécessite de prendre en compte de nombreux paramètres tels que :
- les effets du vent,
- la gravité,
- votre rythme cardiaque ou encore
- votre respiration
Les explications de Chris terminées, nous avons pu avoir libre accès aux deux premières missions du jeu. Il est désormais possible d’explorer la carte et de remplir les objectifs dans n’importe quel ordre. Certains des objets de votre inventaire peuvent être utilisé pour attirer les patrouilles dans des embuscades mortelles.
Au premier coup de feu les ennemis se mettent à l’abri. Vous serez rapidement découvert si vous continuez à tirer à moins que vous changiez votre position jusqu’à ce que l’ennemi abandonne les recherches. Les casques Steelseries mis à disposition pour le test sont non seulement très confortables à porter mais ont un réel impact sur l’immersion dans le jeu.
Plutôt adepte du mode « je fonce dans le tas », j’ai constaté que je pouvais tout de même progresser dans le jeu certes non sans quelques difficultés. Sans pour autant se priver de leur base de joueurs, les développeurs de Rebellion ont ainsi étendu l’accès du titre aux non aficionados.
Grâce à la Kill Cam à rayons X lorsqu’un tir est réussi, il est possible de suivre la trajectoire de la balle et les conséquences de son impact à travers aussi bien le corps de soldats que des véhicules ennemis. De ce que j’en ai vu, les graphismes de ces 2 premiers niveaux sont très réussis et retranscrivent bien l’idée que je me fais de l’Afrique durant ces années de guerre.
J’ai pu m’entretenir avec Chris à ce propos. Il m’a expliqué qu’au vu des lois très strictes des différents pays sur la symbolique nazie, son équipe a du observer de nombreuses interdictions et consacrer beaucoup de temps s’y conformer. Ainsi contrairement à la version 2, les gamers allemands pourront jouer avec leurs homologues du monde entier.
Pour l’édition collector, à la différence de Brian Singer avec Infamous Sencond Son, j’étais surpris que le directeur artistique ait eu un droit de regard. Ainsi j’ai appris en exclu que parmi l’équipe figure un français qui s’est occupé de certains artworks. Original, le jeu de cartes compris dans l’édition collector représente chaque famille par un pays : l’Allemagne, l’Angleterre, les Etats Unis et l’Italie.
Le personnage d’Hitler est le roi pour l’Allemagne, son Ministre Goebbbels, valet, pour l’Angleterre la reine est bien sur sa majesté Elisabeth 2. Il faudra malheureusement se tourner vers les USA si vous voulez vous la procurer, aucune édition collector n’étant prévu pour l’Europe.
Pour vous consoler, à la sortie du jeu prévue le 27 juin, j’organiserai un concours pour vous faire gagner ce magnifique foulard que l’on m’a remis durant cette preview. Vivement la version complète avec à la clé le test de ce jeu prometteur sur Roxarmy.