En ce 20 février 2013, toute la communauté vidéo ludique avait les yeux braqués vers New York, dans l’attente d’en savoir plus sur la prochaine super console de salon de Sony. Toute ? Non, un autre événement germano ludique à Boulogne a su piquer ma curiosité un peu avant que ne se déroule la grand messe américano nippone.
J’ai ainsi pu tester en avant première Kartuga, le tout nouveau jeu de l’éditeur hambourgeois InnoGames. Alors peut être que vous ne les connaissez pas de nom. Mais si vous jouez beaucoup à certains free-to-play et plus particulièrement à des jeux de stratégie en temps réel. Des jeux comme Grégopolis ou Forge of Empires vous diront certainement quelque chose notamment grâce à leur importante publicité sur les médias alternatifs (tablettes, téléphone, blog).
Alors certes, j’étais curieux mais aussi avec des « à priori » notamment à l’égard des jeux qui comme Kartuga se jouent au sein d’un navigateur web.
Dans ma tête, ces jeux sont lents à charger, saccade, font souffler à se rompre les ventilos des machines (java oblige) ou alors nécessitent des plugins abscons, qui une fois installés font lamentablement crasher le navigateur. Les préjugés étant faits pour être bousculés, Kartga était le candidat idéal pour conforter ou contredire mes théories de gamers old school.
Alors de quoi est il question dans Kartuga ? De pirates, de bateaux et de canons. C’est en fait un MMO en free-to-play de bataille navale ayant pour thématique la piraterie. Le ton est d’ailleurs donné dès le hall d’entrée où se déroule l’événement. Drapeau de pirates, parquet en bois faisant penser à un pont de bateau, barre à roue accrochée au mur et surtout bouteille de rhum à l’effigie de jeu me donne vraiment l’impression que je vais m’embarquer pour l’ile au trésor tel le jeune Jim Hawkins.
Il faudra néanmoins se munir de patience car l’équipage n’est pas au complet, l’idée étant de faire une partie 4 contre 4. Mes 7 autres compagnons de voyage enfin arrivés, il est toujours impossible de prendre le large car c’était la marée basse, comprenez par la une coupure internet. Fort heureusement la dynamique équipe de cosmocover nous remonte le moral à coup de rasade de rhum.
Quelques verres plus tard, pas trop rassurez vous nous pouvons entrer dans la salle des PC en réseau où Dennis le responsable relation public nous présente les concepts principaux du jeu :
3 classes de pirates sont proposées aux joueurs : les destructeurs, les protecteurs et les ingénieurs. Chacune d’entre elles a bien entendu des avantages et des inconvénients.
- les destructeurs sont puissants mais lents
- les protecteurs peu puissants mais avec beaucoup de vie
- les ingénieurs sont rapides et peuvent réparer les tourelles
La coopération et la communication seront donc des atouts déterminants pour faire gagner votre équipe.
Deux modes de jeu sont disponibles : le mode domination et le mode destruction.
Dans le mode domination, 5 vaisseaux fantômes sont à conquérir. La première équipe à atteindre 2500 points gagne la partie. Durant celle ci vous pouvez également en profiter pour détruire des tourelles qui alors deviendront votre et pourront vous servir contre vos ennemis.
Dans le mode destruction il faut placer une bombe dans le chantier naval ennemi.
Le bateau se pilote à l’aide du clavier … allemand pour l’instant. En effet j’ai eu quelques soucis au départ car mon PC était configuré avec le clavier français et les touches n’étaient pas côte à côte mais Dennis nous a assuré que dans la version finale les touches de direction seront configurables.
A part cela le navire est très facile à manier. Il vogue avec beaucoup de classe sur une mer bien reproduite. J’ai d’ailleurs vraiment été bluffé par la qualité des graphismes et par la fluidité des animations.
On vise sa cible à l’aide de la souris, un cercle symbolisant la portée de vos tirs. Le clic gauche de la souris déclenche alors les coups de canons qui partent donc à « bâbord » ou à « tribord » du bateau. Il faut ainsi manœuvrer de manière à ce que le bateau soit sur le coté pour attaquer. Il est possible pour les destructeurs, la classe que j’ai choisi, de tirer en ligne droite en appuyant sur la barre d’espace mais il faut pouvoir l’anticiper. Cette opération nécessite un certains laps de temps avant de se déclencher et bien entendu on ne peut en abuser car elle prend du temps avant d être à nouveau disponible.
Vous pouvez collecter des bonus qui apparaissent parfois sur les flots et boosteront temporairement vos capacités (vitesse de déplacement dans mon cas).Une mini carte en haut à droite de l’écran permet de savoir où l’on se trouve et surtout où se trouvent vos alliés et ennemis
Afin de vous familiariser avec Kartuga, Dennis nous a indiqué qu’un mode solo serait aussi disponible avec une quarantaine de quêtes à la clé. Kartuga proposera à terme 9 différentes cartes dans 3 mondes et une vingtaine de types de bateau.
Je dois vous avouer que lorsque la partie s’est terminée, j’étais un peu frustré. Certes mon équipe avait gagné mais … Vous savez ce que ça veut dire quand on a l’impression qu’on a, à peine, joué 5 minutes et qu’il s’est passé 1 heure.
Une agréable surprise donc que ce Kartuga et bravo aux développeurs de Ticking Bomb game pour cette prouesse qui a réussi à me faire revoir mes préjugés concernant les jeux dans un navigateur. Dès les premières minutes j’avais complètement oublié internet explorer.
Nous organiserons peut être un concours pour vous faire gagner quelques clés pour la beta privé et des goodies sympa notamment (pour les 18+ uniquement) :une bouteille de rhum collector.
Alors Hisse et ho, marins d’eau douce ! Souquez ferme et vite et surveillez bien le blog avant que Jack Sparrow n’ait vent du trésor et ne vous le souffle.
