Après une incursion qui remonte à l’époque des PS3 / Xbox 360, Skullcandy a longuement attendu avant de proposer ses solutions destinées au jeu vidéo. Sans compter le SLYR et sa version PRO, le casque PLYR signe-t-il le retour en force du fabricant dans le gaming et a-t-il de quoi conquérir le cœur des joueurs ?
Gaming oblige, le packaging est plus coloré avec un fond à base de bleu et de rose. Sur une boite en carton renforcé figurent 2 bandes une en haut et une en bas avec à l’intérieur des icones illustrant les capacités du casque. Entre elles se trouve son visuel au 3/4, en face sous le logo maison s’affiche son nom à la verticale.
L’intérieur contient le casque gaming sans fil circum aural Skullcandy PLYR, un microphone orientable et amovible, un bandeau d’ajustement, un câble de recharge USB-C bleu, un câble audio jack mâle mâle rose, un guide d’utilisateur en plusieurs langues incluant le français, le bon de garantie constructeur d’un an.
Le design du PLYR ne laisse aucun doute sur sa vocation Gaming avec ses motifs pixelisés, ses touches de couleur et ses effets de transparence au niveau de l’arceau et des écouteurs. Malgré ses 319 g et ses finitions plus que correctes il s’en dégage un petit côté jouet dû à sa constitution principalement plastique.
Au lieu d’une épaisse couche de mousse, l’ajustement entre le crâne et l’arceau s’effectue par le biais d’une bande élastique qui se clipse. Les coussinets par contre sont bien rembourrés mais leur revêtement en tissu ne pouvant être changé, la transpiration après plusieurs heures de jeu a du mal à être évacuée.
L’appui sur le bouton de mise en route au-dessus de la molette pour le volume lance aussi l’appairage lors de la première utilisation du PLYR. Sa reconnaissance par l’application mobile Skullcandy est quasi instantanée. Skull HQ, un portage de ses fonctionnalités Gaming est aussi disponible mais uniquement sous Windows.
Elles comprennent un égaliseur avec des présélections selon le type de jeux, un potentiomètre pour régler ne niveau sonore entre les discussions et une partie, un système de réduction de bruit de fond pour un microphone plus intelligent mais aussi un test personnalisé visant à améliorer la perception sonore.
Toute la surface externe de l’écouteur droit est un bouton qui pressé vers le haut contrôle les appels et la musique et vers le bas met le micro en sourdine. Sur la partie inferieure sont logées la prise USB-C et la prise jack pour une écoute passive, et plus loin figure l’embranchement jack destiné au microphone.
Doté de haut-parleurs 50 mm, le PLYR s’autorise une restitution efficace des grave, une livraison satisfaisante des mediums tandis que les aigus s’affinent avec l’égaliseur. Utilisable en filaire sur toutes les consoles, il requiert pour Playstation et PC un transmetteur qui ne sera disponible qu’au printemps 2023.

La captation du micro s’avère bonne même sans recourir à l’IA. En Bluetooth 5.2 l’autonomie s’élève à 24 heures tandis qu’une recharge complète ne prend qu’une heure et demi. Il est d’ailleurs possible de retrouver un PLYR perdu grâce à l’intégration de Tile très présente sur les casques sans fil de la marque.
Que ce soit au niveau matériel ou logiciel, Skullcandy frappe fort avec le PLYR surtout à un tarif aussi agressif toutefois si la sortie du casque avant les fêtes de fin d’année est compréhensible, l’indisponibilité du dongle pour le faire fonctionner sans fil sur consoles est un véritable risque certes calculé.