7ème Nikon Film Festival, rencontre avec Stephen Bigot

Organisé par le fabriquant japonais d’appareils photo, le Festival Nikon est un concours de courts métrages particulier. Il s’agit de réaliser en 140 secondes un film en fonction d’un thème. Comme pour twitter, cette contrainte requiert originalité et précision aussi bien dans l’écriture que dans la réalisation.
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Pour cette septième édition, il fallait composer autour de la rencontre. Présidé par Cédric Klapisch, le jury a décerné son grand prix à « Je suis ton meilleur ami » qui dénonce plutôt habilement la dénaturation de ce mot, notamment sur les réseaux sociaux.

L’équipe recevra 6000 euros, un pass pro pour le festival des arcs et le film sera diffusé dans les salles MK2, sur Canal + et sur Dailymotion. De son coté, le public a choisi « Je suis enchanté » qui aborde la question de  l’antisémitisme durant l’occupation.
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La narration émouvante et le travail sur les costumes sont remarquables. Parmi les 5000 euros de dotation 1000 participeront à financer un nouveau projet sur Ulule.fr Le prix des médias a été décerné à « Je suis branché » fortement inspiré de la série Black Mirror.
IMG_7381Dans un univers futuriste, les rencontres virtuelles et l’utilisation permanente des applications mobile deviennent policières et inévitablement surfaites. Sophie Martin et William K ont reçu un kit cinéma Nikon D500 et verront leur film diffusé sur Canal +.

Nommée dans la catégorie du Meilleur espoir féminin pour Le Ciel Attendra, Noémie Merlant a obtenu le prix Canal+ pour son film « Je suis #unebiche ». Sa raillerie du narcissisme millenium sur les réseaux sociaux lui a permis d’obtenir 3000 euros, un préachat de court et une diffusion sur Canal +.
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Totalement dans la thématique j’ai rencontré Stephen Bigot accompagné de ses 2 acteurs Jean Fornerod et Clément Naslin. Sélectionné pour le prix de la mise en scène, son film de genre est arrivé 4ème dans cette catégorie sur les 1300 du concours.
IMG_7286Comme le prouve « Je suis un autre » en ligne sur le site du Festival, sa maîtrise indéniable des codes du film fantastique, notamment en ce qui concerne la lumière, mérite d’être encouragée. Parce qu’il est dépourvu de dialogues, il transparait du jeu de son personnage principal un véritable professionalisme.

En France quand on ne dispose pas d’une production népotique, le financement participatif s’avère être d’une aide précieuse. Si vous aussi vous désirez une production de films de genre, française et de qualité, vous pouvez commencer par soutenir The Warehouse de Stephen Bigot sur Ulule.fr.

https://www.youtube.com/watch?v=IGWjPwOfZ_I

Ceux qui n’ont pas encore conscience de la situation peuvent jeter un oeil sur le teaser du documentaire traitant le sujet réalisé par Maxime Solito.

Pour retouver le palmarès du Festival Nikon
http://www.festivalnikon.fr

The Warehouse
sur Ulule.fr

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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