3ème festival du film russe de Paris, Quand les Russes chantent

A 3h30 d’avion de Paris la capitale de la Russie n’est pas si éloignée. Pourtant en 2017 à l’heure d’Internet et de la mobilité et tandis que la révolution s’apprête à fêter son centenaire, accéder à la culture russe n’est pas une sinécure.
Si la langue avec son alphabet cyrillique peut être un obstacle l’occasion de s’en affranchir est possible grâce à la cure de ciné proposée par le festival Quand les Russes.
Après le thème de l’amour en 2016 auquel les plus hautes instances de l’état ont été sensibles, c’est le chant qui est à l’honneur dans les 4 salles parisiennes que sont le Balzac, le Grand Action, le Max Linder et le Christine 21.
Le lauréat des 5 longs métrages en compétion sera récompensé par Gazprom d’une aide à la distribution de 20 000 euros afin que le film puisse alors accroitre sa visibilité auprès du public français.

Hors compétition viendront s’ajouter une sélection des comédies musicales russes les plus connues de l’Ex Union Soviétique.
La révolution de 17 ne sera pas occultée avec une série de 7 films par 7 réalisateurs russes classiques ou contemporains qui l’évoqueront avec leur perception parfois leur obligation mais à coup sur leur sensibilité.
Les courts métrages du 12 mars à 11h au Max Linder seront l’occasion d’avoir un aperçu du dynamisme et de l’originalité dont fait preuve le cinéma indépendant russe notamment dans le domaine du fantastique.
En plus d’écouter chanter Helena Maniakis à la cérémonie d’ouverture, le festival offrira l’opportunité d’échanger avec Andrei Konchalosvki, Alsinya Gog et Pavel Loungine distingué par un Aigle d’or et un Nika pour son chef d’oeuvre Ostrov.