Test du casque HyperX Cloud Stinger Core Wireless

HyperX étoffe encore son offre de casque gamer (déjà 7 familles de produit) avec le Cloud Stinger Core Wireless pour PC et Playstation, 12ème membre de la famille Cloud. Oui le 12ème, et il existe un Cloud Stinger Core avec fil, un Cloud Stinger Core Wireless + 7.1, un Cloud Stinger Wireless (mais pas Core)… Bref les gars du marketing chez HyperX tournent en rond. Heureusement, à part sa référence de produit encore plus obscure (HHSS1C-KB-WT/G…), le casque que nous testons a UNE caractéristique qui le distingue des autres HyperX Cloud : il est blanc !

Ce casque, que nous appellerons donc le Cloud blanc, est un casque gamer stéréo, avec micro intégré, sobre, en apparence tout plastique mais l’arceau englobe une bande métallique lui conférant une bonne souplesse. Pas de diodes RGB, juste une bande de plastique bleue à la jonction des coussinets en mousse. Comme beaucoup de casque gamer, ce casque est destiné à rester à la maison : volumineux, sans articulation et faisant largement appel au plastique, il se prête mal aux transports.

Sur la tête, le Cloud blanc est confortable, l’arceau comportant lui aussi un rembourrage en mousse, et les sessions de plusieurs heures passent sans ressentir de gêne. Les coussinets englobent complètement les oreilles et peuvent tourner légèrement sur 2 axes pour se plaquer sur le crâne. Et l’élasticité de la bande métallique de l’arceau suffit à refermer le casque, en appuyant juste ce qu’il faut.

Du Côté droit, on trouve le bouton on/off (ne croyez pas la notice, il faut appuyer bien plus de 3 secondes pour l’allumer), la prise de recharge, et une molette de réglage du volume. Pratique, cette molette est quand même trop sensible, et il est facile de monter le son simplement en repositionnant le casque. Vous aurez alors une chance sur deux d’avoir le mauvais réflexe, et en tournant la molette dans le mauvais sens, d’achever vos oreilles.

Le micro tombe bien en place avec sa tige flexible. Il n’est pas amovible, mais mieux : rotatif. Quand on n’en a pas besoin, il suffit de le tourner vers le haut, ce qui a aussi pour effet de le désactiver. Pas besoin de bouton on/off ! De plus, le micro bénéficie d’une réduction de bruit efficace : aucun bruit de clavier (même mécanique) ne parvient à l’autre bout du fil. Du tout bon !

L’installation du Cloud blanc est immédiate : on branche l’espèce de clé USB livrée avec le casque, et 2 secondes plus tard tout marche (que ce soit sur Windows ou Linux). Pas de driver à installer, mais pas de configuration possible non plus. La portée est suffisante, on peut se promener dans la pièce sans coupure, après le Bluetooth n’est pas fait pour communiquer depuis le bâtiment d’à côté.

Ce casque est livré avec un (petit) fil de recharge, mais pas de souci il ne sert pas souvent. Le constructeur annonce 17 heures d’autonomie, que nous n’avons pas mesurer précisément, mais il a fait une semaine d’usage avant de réclamer par quelques bips sa ration d’électricité.

Côté son, le Cloud blanc est doté de haut-parleurs de 40 mm allant de 20 Hz à 20 kHz, mais pas du son spatialisé 7.1 (juste la stéréo). L’isolation avec l’environnement est tout juste correcte, et dans l’autre sens l’environnement a tendance à profiter de la bande son du jeu. Mais le plus gros problème est dans la qualité du son : le Cloud blanc a clairement été optimisé pour les voix, et que pour les voix. Pour de la musique, le son n’est pas précis, assez écrasé, et les basses sont anémiques, avec en plus une tendance à la saturation (ça
m’apprendra à écouter trop fort). Avec le temps, on s’habitue au rendu, mais ce casque s’adresse plus aux joueurs de multi que de JDR solo. Et qui n’écoutent pas de musique sur le PC. Et à 85 € sur le site officiel, ça fait cher la couleur blanche.

Roxarmy Auteur

Blogueur durant ses heures perdues. Adore l'informatique, les mangas et le high-tech mais aussi et surtout jouer !

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