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Test d’Assassin’s Creed Syndicate

Après Unity  introduisant  le multjoueur et dont la sortie a requis beaucoup de correctifs, la licence des Assassin’s n’avait pas bonne presse. Un peu trop confidentiel l’ Assassin Creed Syndicate Tour avait pourtant bien aiguisé mon appétit en donnant un aperçu de ce que serait le le prochain opus.
IMG_2584En situant l’intrigue dans Londres à l’époque de la révolution industrielle, la perspective de parcourir cette ville était des plus réjouissante surtout quand ont connait le soucis du détail des développeurs d’Ubisoft. Dans Assassin’s Creed Syndicate nous faisons la connaissance des jumeaux Frye, Jacob et Evie.
Las de leur champs d’action restreint à Croydon, les 2 assassins prennent l’initiative d’aller à Londres pour mettre fin à l’emprise des Templiers sur la ville. Ainsi Jacob entreprend de monter son gang tandis que Frye s’évertue à retrouver un fragment d’Eden, puissant et convoité artefact.
Le gameplay d’Assassin’s Creed Syndicate s’articule donc autour de la gémellité. Le joueur privilégiant la confrontation optera plutôt pour Jacob tandis qu’Evie sera choisie pour une approche plus discrète.
La possibilité de recruter des hommes de main est jubilatoire surtout pour les combats de rue. On se croirait parfois jouer dans des scènes du Scorsesien Gang of New York.
Conduire des calèches à bride abattue en plein Londres donne  à cet Assassins’s Creed un coté GTA  plutôt grisant. Se battre sur le toits, éliminer les calèches ennemies dans d’effrénées course-poursuites plongent le joueur dans une ambiance proche du film d’action.
Varié, l’arsenal propose des pièces insolites allant de la canne épée au  poing américain en passant par l’exotique kukri sans parler des armes à feu. Les ennemis ayant tendance à souvent se protéger, il faudra de manière un peu trop récurrente percer leur défense sans hésiter à contrer et user de parades.
Bien que ludique avoir recours au grappin s’avère parfois frustrant. Sans demander un emploi aussi irréaliste que dans Just Cause, pouvoir l’utiliser ou non n’est pas toujours logique.
Graphiquement Assassin’s Creed Syndicate est réussi. Les costumes et styles d’époque (moustache façon The Order 1886), les monuments emblématiques (Big Ben, la gare de Charing Cross), les rencontres avec les personnages historiques (Dickens, Graham Bell)  donnent envie d’avancer dans l’aventure.
La musique est prenante et colle parfaitement à l’ambiance. Les effets sonores sont réalistes. Si pour renforcer l’immersion les développeurs ont disséminé en bruit de fond des échanges en anglais alors que la selection des voix est en français, j’ai pour ma part opté pour le tout en langue de Shakespeare.
Il faut compter une bonne vingtaine d’heures pour voir le bout de ce nouvel opus. La durée de vie doublera  si vous effectuez les quêtes annexes. Les boulimiques enchaineront toutefois avec les DLC  de Jack L’éventreur et Le Dernier Maharaja.

Après ma rencontre avec Yannick Bolloré, et tandis que des bouleversements s’opèrent au sein d’Ubisoft, cet Assassin Creed Syndicate marquera à coup sur l’histoire de la licence comme le dernier né d’un certain savoir faire.

Assassin’s Creed Syndicate
Disponible sur PS4, Xbox One et PC

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