6ème groupe de communication dans le monde, Havas a fusionné courant janvier deux de ses agences : Havas 360 et Havas Paris. Outre la synergie qu’est censée apporter ce rapprochement, l’offre du groupe se simplifie et entre dans une nouvelle dynamique.
BETC l’actuelle filiale leader trouve en ce Nouvel Havas Paris un véritable challenger. Cette décision stratégique a été prise par Yannick Bolloré le PDG du groupe.
Sa présence, aux cotés d’Agathe Bousquet Présidente Directrice Générale du nouvel ensemble et de Christophe Coffre Président en charge de la création, était l’occasion d’avoir son point de vue sur les domaines qui nous passionnent.
En faisant l’acquisition de quasiment 15% du capital d’Ubisoft numéro un français du jeu vidéo, l’intérêt de votre père pour cette industrie suscite quelques craintes dans le milieu, quel regard portez vous sur cette industrie au niveau publicitaire.
Yannick Boloré : 15% ce n’est pas encore fait, le jeu vidéo est un secteur à fort potentiel. En la matière, le savoir faire français est indéniable et reconnu au niveau international.
Peux on dire qu’à ce titre le business est une histoire de famille chez les Bolloré, votre père s’occupe de l’édition de jeux vidéo et vous en faites la publicité.
Yannick Boloré : Nous avons déjà effectué de la publicité pour le jeu vidéo et nous allons continuer bien sur.
Vous avez commencé à 20 ans en tant que producteur de cinéma, s’il fallait revenir en arrière sur quel projet vous lanceriez vous afin d’intéresser des investisseurs
Yannick Boloré : Faites des séries…
Dubitatif sur la possibilité de créer sans douleur défendue par Christophe Coffre, ce dernier m’a invité à vérifier comment il y parvient avec son équipe de créatifs. Dès qu’Havas sera en charge de la publicité pour Assassins Creed, je n’hésiterai pas à le solliciter.
Relancer l’intérêt des joueurs pour cette licence s’avéra un défi de choix. En créant à l’occasion du nouvel Havas Paris, un 33 tours Vinyl sur lequel trente collaborateurs reprennent des chansons ayant pour thématique Paris, nul doute que le département créatif d’Havas sera prêt à relever le gant.
Commentaires
Gweny
J’espère qu’Ubisoft gardera le contrôle de ces productions, et n’aura pas de contrainte de la part d’Havas, parce que même si les productions d’Ubisoft a quelques ratés (bug, etc…) ça reste de très bon jeux, preuve il en est avec The Division.
Silverword
Avec la liquidation de ses actions chez Activision / Blizzard, Vincent dispose désormais d’un cash flow pour racheter Ubisoft dans sa quasi majorité, les frères Guillemot ne possédant que 9% et quelques de la société qu’ils ont fondé
Gweny
J’espère que cela ne va pas faire fuir les développeurs/programmeurs dans d’autres studios, parce que j’attends le retour de Prince or Persia avec grande impatience
Silverword
Difficile d’imaginer le contraire à la vue de ce qui s’est passé sur Canal +
Gweny
Oui malheureusement, mais sincèrement j’espère que non, on a besoin d’un studio comme Ubisoft avec ces développeurs qui innovent et nous proposent des nouvelles licences assez régulièrement, sans ces développeurs Ubisoft aurait vraiment du mal à tenir leur rôle important dans l’industrie.