OnePlus 13, le haut de gamme bousculé

Renforcé par sa fusion avec Oppo, OnePlus part à la reconquête du marché français en misant sur un positionnement haut de gamme via son dernier porte-étendard : le OnePlus 13. Dispose-t-il d’arguments suffisamment convaincants pour rivaliser avec les ténors solidement installés dans cette catégorie ?

Le packaging se présente sous la forme d’une boîte en carton renforcé de grand format, sur fond rouge, sans aucun visuel. En haut à gauche, le chiffre 13 apparaît en noir tandis qu’en bas, la collaboration entre OnePlus et Hasselblad, fabricant suédois d’appareils photo, est symbolisée par leurs logos respectifs séparés par un X.

À l’intérieur, le contenu se compose du OnePlus 13, d’un câble de recharge rouge USB-A vers USB-C, d’un éjecteur de carte SIM, d’un guide de démarrage rapide, et d’un manuel d’utilisation contenant les informations de sécurité en plusieurs langues, dont le français. Aucune coque de protection ni adaptateur secteur n’est fourni.

Avec ses 162,9 x 76,5 x 8,5 mm, le OnePlus 13 opte pour un gabarit généreux. Les tranches en acier poli confèrent à l’ensemble une robustesse notable, au prix d’un poids légèrement supérieur (213 g), même si l’équilibre en main reste bon. Moins glissant que du verre classique, le dos texturé résiste bien aux traces de doigts.

A côté du logo Hasselblad, le bloc photo circulaire, légèrement décalé sur la gauche et cerclé de métal brillant, intègre un capteur principal 50 MP Sony LYT-808, un téléobjectif périscopique 64 MP Sony LYT-600 avec zoom optique x3 (et numérique jusqu’à x30), ainsi qu’un ultra grand-angle Samsung S5KJN5 48 MP.

Les clichés sont nets et bien exposés, avec une colorimétrie naturelle. Le rendu reste cohérent, le mode nuit donne des résultats convaincants et et la prise de vue en rafale Clear Burst permet de capturer efficacement un mouvement. Le mode portrait, fidèle à la signature Hasselblad, restitue des arrière-plans subtils et des visages bien détourés.

Protégé par du Ceramic Guard, un revêtement maison plus résistant que le Gorilla Glass Victus 2, l’écran AMOLED LTPO 2.0 de 6,8 pouces ajuste dynamiquement son taux de rafraîchissement jusqu’à 120 Hz. Sa résolution 3200 x 1440 px, couplée à une luminosité de 4500 nits, garantit une lisibilité parfaite, même en plein soleil.

Animé par un processeur Snapdragon Oryon cadencé jusqu’à 4,32 GHz, une puce graphique Adreno 830 et 16 Go de LPDDR5X, le OnePlus 13 fonctionne sous OxygenOS 15 basé sur Android 15. Capture vidéo 4K, jeux 3D, multitâche intensif, aucune tâche ne parvient à l’ébranler ni à provoquer une chauffe excessive.

La tranche droite accueille les boutons d’alimentation et de volume. La gauche héberge le commutateur de notification. En dessous, à gauche du port USB-C, se trouve l’emplacement double SIM. Aucune extension mémoire n’est possible, mais les 512 Go internes suffisent à couvrir les besoins les plus exigeants.

Privé de port jack, le OnePlus 13 mise sur une conception étanche certifiée IP68 et IP69, tout en offrant une restitution sonore ample et équilibrée, compatible Dolby Atmos via 2 haut-parleurs stéréo. Ses 4 microphones à reduction de bruit, facilitent la transcription vocale en temps réel par Oneplus IA et les échanges avec Google Gemini.

Grâce à sa batterie Nanostack de 6000 mAh, le OnePlus 13 tient facilement une journée et demie. En optant pour un adaptateur SuperVOOC 100 W, remplir à 100 % la jauge d’énergie requiert environ 36 minutes. La recharge sans fil AirVOOC 50 W, accessible via une coque compatible, demande quant à elle 1h15.

Avec des performances de premier plan, une photo maîtrisée et une recharge rapide, le OnePlus 13 revient en force au sein du segment Android haut de gamme. Abstraction faite de son design clivant et de son prix flirtant avec les 1000 euros, il bouscule sans ménagement nombre de ses concurrents.


Oneplus 13
929 euros sur oneplus.com

Oneplus 13

666
9

Général

9.0/10

Pour

  • Puissance
  • Photographie Hasselblad
  • Audio

Contre

  • Design clivant

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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