De toutes nos forces [Critique]

Cette semaine sort dans les salles obscures « De toutes nos forces« . J’ai assisté à l’avant première en présence de l’équipe du film Nils Tavernier le réalisateur, Philip Boeffard le producteur, Jacques Gamblin, Alexandra Lamy et Fabien Héraud. Le handicap dans la vie comme au cinéma est un sujet délicat à aborder. Malgré le succès rencontré par « Intouchables », peu de producteurs s’y risquent car il est très facile de se planter.

IMG_8235« De toutes nos forces » raconte ainsi l’histoire de Julien, un enfant handicapé surprotégé par sa mère et délaissé par son père qui rêve de participer à l’IronMan. Ce n’est pas de la prochaine production Marvel avec Robert Downey Junior dont il s’agit mais d’une épreuve de triathlon consistant à enchainer 3,8 km de natation, 180 km de cyclisme et 42,195 km en course à pied. A travers cette épreuve, c’est toute une famille qui se reconstruit.ironmanA la différence de Francois Cluzet, Fabien Héraud  est réellement handicapé seulement en véritable acteur il réussit à transmettre de l’émotion. Pour cela il a appliqué la méthode de l’Actor Studio. On arrive à le percevoir non plus comme un enfant handicapé mais un ado pas si différent des autres qui aime mater les jolies filles, jouer aux jeux vidéo et parfois fait sa crise.

ironman2On accompagne littéralement dans l’effort Jacques Gamblin qui interprète le rôle du père de Julien.Pour les besoins du film il a d’ailleurs du s’entrainer à parcourir des kilomètres à vélo avec des sacs de ciment de 25 kg sans compter le danger que cela représentait de descendre les cols avec Fabien à son bord.

285170Après la projection, Alexandra Lamy décontractée  et lucide sur son rôle de mère trop protectrice avec beaucoup d’humour nous a confié être également une maman poule dans la vie.
de-toutes-nos-forces-26-03-2014-5-gEnfin malgré l’intensité des moments vécus par les protagonistes, notamment lors de la scène impressionnante du départ de l’IronMan, le dépassement de soi physique et surtout moral avec un clin d’oeil à une scène culte de Rocky reste le maitre mot de ce film pudique.

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Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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