Quasiment 2 ans après le test de Monster Hunter Rise, son successeur Monster Hunter Wilds est passé au banc d’essai. Est-il à la hauteur de l’excellente réputation de la saga ? S’avère-t-il accessible aux joueurs qui la découvrent et introduit-il suffisamment de nouveautés pour surprendre tous les fans sans trahir la licence ?
Alors qu’elles sont censées être inhabitées, un jeune garçon est retrouvé sur les terres interdites ? Pour échapper à la menace du Spectre blanc, il a dû s’enfuir sans possibilité de retrouver son chemin. La Guide dépêche une équipe de chasseurs afin de l’aider à retrouver les siens et à enquêter sur le monstre qui a investi les lieux.
Monster Hunter Wilds est un jeu vidéo action-RPG en vue à la 3eme personne développé et produit par Capcom. Il commence par la création d’un avatar et d’un serviteur ressemblant à un chat avec plusieurs profils prédéfinis et la possibilité de modifier différentes caractéristiques comme l’allure, la voix ou l’attitude.
Il s’ensuit la définition de la quantité de tutoriel à afficher selon le niveau de connaissance du jeu. Une course poursuite sert alors à maitriser les mouvements de base, les attaques, les esquives puis les interactions avec les personnages non jouables. Selon le contexte, il s’agit de questions réponses à choix multiples.
Il peut aussi être question d’obtenir toutes sortes de services comme forger ou améliorer des armes et des armures, acheter des consommables pour regagner de la vie, confectionner des pièges, préparer des rations, étudier les monstres. La profusion de menus et de sous menus s’avère assez fastidieuse à la longue.
Pour l’exploration, les Chumskys de Rise sont abandonnés au profit des Seikret. Ces nouvelles montures dont l’aspect n’est pas sans rappeler les Chocobo de Final Fantasy permettent de porter 2 types d’armes. Elles se déplacent aussi automatiquement vers l’objectif tout en étant possiblement dirigées manuellement.
Des guides lumineux appelés Navicioles indiquent également la direction vers la cible d’une quête. Il existe ainsi des missions principales et secondaires avec des règles et des conditions d’achèvement différentes. Pour les mener à bien, il est indispensable de bien se préparer mais aussi de savoir exploiter l’environnement.
Il est aussi possible de faire appel à des alliés animés soit par l’IA soit par des joueurs en ligne joignables dans des lobbys. Entre armes de mêlée et à distance, l’arsenal se répartit en 14 types. Un mode Focus permet de se concentrer sur une blessure précise des monstres afin de l’aggraver encore plus.
Bien mis en valeur par l’emploi du moteur Re Engine, le bestiaire est toujours autant diversifié. Des 3 modes graphiques proposés : qualité, équilibré et performance, le dernier à 1080p 60 ips valorise à merveille l’animation des personnages et permet d’apprécier toute la richesse des paysages sans ralentissements.
Après Resident Evil 7, les opus 4 et Rise, Miwako Chinone a composé pour Monster Hunter Wilds une bande son symphonique empreinte d’une très grande sensibilité. Elle inspire à la fois mélancolie et inspirante. Suffisamment rare pour ne pas le signaler, l’intégralité des voix est doublée en français.
Avec une carte regroupant plusieurs regions interconnectées sans écran de chargement, Monster Hunter Wilds n’est pas un monde ouvert au sens classique du terme. Toutefois grâce à un scénario davantage travaillé, un loot conséquent et une grande quantité de missions, sa durée de vie atteint largement les 160h.
Davantage grand public, Monster Hunter Wild est non seulement un authentique épisode de la saga mais il se classe parmi les meilleurs si ce n’est le meilleur par son accessibilité. Sans révolutionner le genre, les nouveautés sont bienvenues et s’inscrivent bien dans son ADN. Les menus restent à simplifier.