Pour la sortie de sa nouvelle gamme de produits Google a décidé de frapper fort à triple titres. Le premier a été d’organiser un événement en présentiel comme avant. Le second a été de nous y inviter et enfin la troisième a été de nous confier un exemplaire de leur tout dernier Pixel 8. Une telle assurance est-elle fondée ?

Le packaging est dans la continuité de ce qui s’est fait précédemment à savoir une boite compacte en carton renforcé avec sur fond blanc en haut le logo de Google. Juste en dessous se trouve l’appellation commerciale du téléphone qui surplombe un visuel laissant apparaitre la partie dorsale mais partielle du Google Pixel 8.

L’intérieur contient le Pixel 8, un extracteur de carte SIM, un feuillet contenant 3 adresses de support en ligne, un câble USB-C mâle mâle, un adaptateur USB-C mâle USB-A femelle, un guide relatif à la sécurité et à la conformité aux normes européennes dans plusieurs langues dont le français, la garantie constructeur.

Avec comme dimensions 150,5 x 70,8 x 8,9 mm pour 187g, le Google Pixel 8 adopte un format comparable à celui du Zenfone 9. Il tient donc également parfaitement dans de petites mains. Disponible en rose, noir ou vert, l’arrière en plastique recyclé est sobre avec un discret G en plein centre mais n’évite pas les traces de doigts.

Protégé par du verre Cornilla Glass Victus, l’écran Actua du Pixel 8 est un Samsung AMOLED. Il affiche sur 6.2 pouces une résolution de 2400×1080 px jusqu’à 120 Hz mais ne bénéficie pas de la technologie LPTO réservée au Pro. Plutôt lumineux avec au max 2000 nits, il propose un rapport de contraste de 1 000 000:1.

Pour la photo, à l’arrière, un bloc excroissant en aluminium accueille un capteur principal grand angle 50 Mpx avec technologie Octa PD et stabilisateur optique. A ses cotés figure un ultra grand angle 12 Mpx avec autofocus. L’avant dispose d’un un appareil photo en poinçon de 10,5 Mpx avec Dual PD pour les selfies.

Pour faire tourner Android 14, Google a doté le Pixel 8 d’un nanocore Tenso G3 incluant un Cortex-X3 cadencé à 2,91 GHz accompagné de 8Go de RAM LPDDR5X. La partie graphique est gérée par le processeur graphique Immortalis‑G715s MC10. La sécurité est toujours assurée par une puce Titan M2.

Toutes cette puissance sert à alimenter l’IA pour améliorer les services du Google Pixel 8. La photo bénéficie ainsi de fonctionnalités comme la meilleure prise qui combine plusieurs photos en une seule, un outil de retouche utilisable avec le doigt ou la gomme audio pour atténuer les sons indésirables d’une vidéo.

Sur la tranche droite sont placés le bouton de mise sous tension et celui d’ajustement de volume. Le côté gauche accueille l’emplacement pour carte SIM. Il n’est malheureusement possible d’en loger qu’une seule et afin de privilégier le stockage via le cloud aucune extension via SD aux 128 Go interne n’est envisageable.

Maitrisant la saturation, les haut-parleurs du Pixel 8 délivrent un son équilibré avec possibilité d’effet spatial. L’absence d’entrée jack nécessite l’emploi d’un casque filaire USB pour apprécier la fonction audio sans perte. Grâce à 3 micros dont un situé dans le bloc photo, le zoom audio s’avère ostensiblement convaincant.

Avec 4575 mAh de batterie, le Pixel 8 peut tenir une journée et demie. 1h15 sont nécessaires pour le recharger lorsqu’il est à plat. Malgré le bloc en aluminium utile pour le refroidissement, au bout d’une longue session gaming, une sensation de chaleur se fait ressentir si le smartphone est dépourvu de sa coque dédiée.

Malgré ce problème, Google a de quoi être fier de son Pixel 8. Il s’inscrit dans la pure tradition avec son design iconique, sa bonne prise en main et sa partie photo d’excellente facture. Avec lui Alphabet se calque encore plus sur Apple concernant l’intégration entre logiciel et matériel mais aussi au niveau de leur politique tarifaire.

Google Pixel 8
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