Metro Exodus

Test de Metro Exodus, l’exode d’Artyom du métro moscovite

Ayant lu et apprécié les ouvrages de Dmitri Gloukhovski ainsi que les deux premiers jeux vidéo tirés de l’univers (Metro 2033 et Metro Last Light), j’attendais avec impatience la sortie de ce nouvel opus pour découvrir, ou du moins entrapercevoir, les dégâts de la troisième guerre mondiale sur le reste de la Russie / planète. Metro Exodus s’inspire donc du dernier roman de l’auteur Russe, a savoir Metro 2035. Ce Metro Exodus rompt avec les deux premiers jeux par des environnements biens différents des tunnels lugubres du métro moscovite.

Je vais tenter d’éviter tout spoil en vous parlant du scénario ou de plutôt comment le jeu se présente. Comme son nom l’indique, ce nouvel opus est une invitation a l.exode d’Artyom et de ses compagnons. C’est ainsi que le jeu va nous faire traverser la Russie à travers ses magnifiques et diverses contrées, abîmées et transformées à jamais par la guerre nucléaire. Vous avez peut-être entendu parlé d’un jeu « à monde ouvert », et ce n’est pas tout à fait le cas, pour être même direct, cela ne l’est pas. Le jeu donne une sensation de liberté comparé aux précédents jeux de la série, mais cela est tout de même très scripté. Vous allez avoir plusieurs cartes ou biomes, bien différents les uns des autres. Vous allez ainsi traverser des contrées gelées, les côtes d’une ancienne mer totalement asséché ainsi qu’une jolie forêt, sans oublier ce qui fait le coeur de la série, quelques tunnels de métro. Globalement, lorsque vous arrivez sur une carte, vous allez avoir une série d’objectif à réaliser pour avancer dans l’histoire, mais rien ne vous empêche de vous balader sur la map à la recherche de munitions, de matériaux et d’améliorations d’armes. Mais sachez qu’une fois que vous quittez la zone, vous ne pourrez pas y revenir. Ne comptez pas non plus sur de véritables quêtes secondaires, seul l’objectif principal est primordial. En somme, le scénario est réellement prenant et bien ficelé. On suit sans mal et on apprécie grandement l’épopée d’Artyom.

En plus de cela, les nouveautés de cet opus tournera autour du gameplay. Autant dans les précédents opus les munitions étaient rares (et servent aussi de monnaie à Moscou), les munitions dans Metro Exodus ne seront pas un véritable problème. En effet, vous allez avoir un sac à dos en permanence ainsi que de nombreux établis éparpillés sur votre chemin. Ces derniers vous permettront de modifier vos armes (ajouter des accessoires comme un laser, une lunette de visée ou un plus gros chargeur, certains équipements étant rare et unique) et fabriquer des munitions pour vos armes. Le sac à dos lui, disponible à tout moment, vous permettra de crafter (uniquement)  des munitions pour votre fusil à air comprimé ainsi que des consommables. Cette dernière arme est une nouveauté bien pratique et utile, qui vous permettra d’économiser de précieuses munitions pour les bestioles (ou humains) récalcitrants, mais qui en contrepartie nécessite d’être constamment d’avoir une pression élevé pour faire un minimum de dégâts. Notez qu’il est très souvent possible (et parfois grandement recommandé) d’utiliser la méthode silencieuse pour abattre vos ennemis, évitant ainsi de partir en guerre contre une dizaine d’ennemis à la fois. La manière de faire est simple : rester dans l’ombre (et éteindre les sources lumineuses), ne pas faire un bruit et tuer vos ennemis dans le dos.

Toute cette exode est présenté sous ses beaux jours. J’ai eu l’occasion de voir le jeu tourner en 4K en ultra, et c’est une véritable claque. La descente est un peu plus difficile sur PS4, la version testée. Mais le jeu n’en reste pas moins agréable visuellement sur la console de Sony. Metro Exodus propose un game design et une représentation de l’univers post-apocalyptique à couper le souffle. La dangerosité du monde et la chute de la civilisation tel qu’on la connait est terminée, le game design vous rappelle sans cesse que la survie est maître mot.

Entièrement doublé en français (de qualité correct), le jeu vous tiendra en haleine durant une bonne quinzaine d’heures, comptez une petite dizaine d’heures supplémentaires si vous voulez parcourir toutes les maps et découvrir tous les secrets, de plus, notez qu’aucun mode multijoueur n’est disponible.

Au final le jeu est très plaisant, parcourir le monde dévasté en dehors des tunnels du métro moscovite et découvrir le résultat de la guerre est très appréciable. Le fait que le jeu soit beaucoup plus ouvert que les deux précédents opus n’enlève en rien le côté claustrophobe et angoissant du jeu. En effet, à de nombreuses reprises, le jeu nous rappelle que nous sommes sur un opus de la saga Metro, avec une mention spéciale à la dernière partie du jeu qui est vraiment excellente. Metro Exodus est donc un incontournable qui ravira bien plus que les fans de la saga.

Roxarmy Auteur

Blogueur durant ses heures perdues. Adore l'informatique, les mangas et le high-tech mais aussi et surtout jouer !

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