Test du Crosscall Stellar-X5, enchainer une soirée après le chantier

En avance sur les mastodontes de la téléphonie, Crosscall s’est très tôt soucié de la durabilité de ses produits.  Si leur dernier vaisseau mère le Stellar X5 n’échappe pas à la règle, il se distingue pourtant des précédents smartphones renforcés du fabricant français. S’agit-il d’un virage préjudiciable pour la marque ?

Des différences existent avec le packaging du Core X5. Au format identique, la boite en carton recyclé est désormais toute noire. Il figure toujours en son centre le logo et la mention Crosscall en surgravure mais en dessous en bas l’appellation commerciale du modèle dans une police de type Armavir couleur argent.

L’intérieur contient le Stellar-X5, un câble USB-C mâle mâle, un guide de démarrage en plusieurs langues dont le français incluant la garantie ainsi que les informations de sécurité et de conformité aux normes CEE, un X-Blocker, un extracteur de carte SIM, 1 set de 3 autocollants où sont inscrits les 2 numéros IMEI.

Avec 17,24 x 8,01 cm pour 1,19 cm d’épaisseur le design est dans la continuité de la gamme précédente avec un peu moins d’embonpoint (249g). Le logo n’apparait plus sur la face l’avant. La présence d‘un revêtement antidérapant au dos laisse malgré tout le champ libre aux traces de doigts.

S’il passe au format 20:9 avec une résolution 2400×1080 px et un taux de rafraichissement entre 60 et 120 Hz, l’écran 6,49 pouces du Stellar-X5 reste LCD IPS avec une luminosité de 450 cd/m2. Fonctionnel avec des doigts mouillés et même des gants il conserve sa résistance aux chocs grâce au Gorilla Glass Victus 2.

Avec à l’arrière un capteur 50 Mpx, une caméra grand angle de 13 Mpx et à l’avant un objectif de 16 Mpx le Stellar-X5 délivrent une qualité de photos supérieure à tous les modèles précédents. Même si la luminosité est faible, le rendu est bon et sans téléobjectif, les images zoomées possèdent un niveau de détails élevé.


Le Stellar-X5 est équipé d’un Snapdragon octo-core QCM5430 cadencé à 2,1 Ghz auquel viennent s’ajouter 8 Go de RAM. L’ensemble parvient à faire tourner sans encombre Android 14 mais aussi les applications consommatrices en puissance y compris celles maison utilisables désormais sans aucun ralentissement.


En plus de ceux du volume et de l’allumage, la tranche droite accueille un bouton physique personnalisable qui par défaut sert de raccourci à l’appareil photo. Un second existe aussi côté gauche mais l’application x-talk à laquelle il est associé n’est plus supportée, heureusement n’importe quelle autre peut la remplacer.

Requérant un rigide formulaire d’inscription, l’application de la communauté Crosscall X-Camp présente un intérêt relatif. En revanche l’utilisation de l’interface bureau X-Space quand le Stellar-X5 est rattaché à un écran via un adaptateur HDMI donne un nouveau sens à son utilisation avec X-Story l’éditeur vidéo maison.

Si X-Link le système aimanté qui permet d’utiliser les accessoires Crosscall est naturellement présent, le tiroir sur la tranche gauche pour loger 2 SIM n’accueille plus de carte SD. La prise jack a aussi disparu et le haut-parleur a migré sur la tranche du bas. Non active par defaut, la réduction de bruit ambiant par IA upHear s’avère efficace.

Capable de charge inversée et garantie 5 ans la batterie de 4500 mAh octroie au Stellar-X5 une autonomie de 20h pour un usage mêlant appels, photos, consultation des réseaux sociaux. Compatible avec la charge rapide, moins de 2h en filaire sont nécessaires pour que sa jauge remonte à 100% .

En gommant signes extérieurs de robustesse et fonctionnalités mineures, le Stellar-X5 affine son esthétique mais maintient ses caractéristiques de téléphone durci. Éco-responsable avec un indice de réparabilité de 8,8, il ne craint ni l’eau ni les chutes ni les années et permet d’enchainer une soirée après le chantier sans faute de goût.


Crosscall Stellar-X5
899,90 euros sur crosscall.com

Crosscall Stellar-X5

786,99
8.5

Général

8.5/10

Pour

  • X-Space
  • Etanche IP68
  • Design

Contre

  • fin de X-Talk

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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