Returnal first boss

Test de Returnal, l’exclue de Sony difficile ou exigeante ?

Returnal, précédente exclue de la console de Sony avant le très (très !) bon Ratchet & Clank Rift Appart, est un TPS futuriste de type Rogue-lite, fun mais exigeant. Depuis sa sortie, il a énormément fait parler de lui pour sa difficulté. Voyons ensemble si le jeu est si difficile que ça, mais aussi et surtout fun.

Le pitch est assez simple. Suite à une sorte d’orage, vous vous crashez sur une planète inconnue. Après qu’elle se soit  révélée hostile et après votre première mort, vous revenez au point de départ, à savoir le crash de votre vaisseau sur la planète. Le scénario répondant aux questions de pourquoi, qui, comment, où, etc. est un peu en retrait, tandis que l’histoire de la planète et celle de ses habitants sont disséminées à travers des écoutes audio et écrits. Une bonne dose d’imagination sera nécessaire pour combler les trous et les hypothèses seront légions. Mais le jeu ne brillera pas forcément par son scénario, mais plus par son gameplay nerveux et exigeant.

Arriver sur la planète, avancer et survivre. Amasser armes, boosts, argent, objets et approcher de son but. Mais si par malheur un ennemi vous tue : retour à la case départ, à savoir votre vaisseau qui se crash et … c’est tout. Rogue-lite ? Pas tant que ça, nous sommes plus sur du Rogue-like, une version un peu moins punitive. En effet, vous allez pouvoir garder quelques (mais très peu) d’attributs entre chaque « cycle ». Par exemple, à un moment de l’aventure, vous allez trouver un sabre permettant de se battre au corps à corps. Une fois récupérée, elle sera avec vous définitivement. Idem pour les boss, véritables challenges du jeu. Une fois vaincus, vous n’auriez pas à les réaffronter à chaque fois, permettant ainsi d’avancer petit à petit entre chaque cycle, sans forcément repartir de zéro.

Est-ce que ce point est important ? Oui ! Vous allez mourir de nombreuses fois dans le jeu avant d’en voir le bout, avec à chaque fois cette même frustration mais ce même plaisir de repartir de l’avant et de réaffronter le boss (se sont souvent eux qui vous achèvent) une fois de plus après en avoir appris un peu plus sur leurs patterns. Et là où les développeurs (Housemark) on été ingénieux, c’est que les niveaux (et les butins associés) sont générés de manière aléatoire, permettant de ne pas parcourir exactement le même run à chaque cycle, créant ainsi au passage, des cycles plus généreux et simples que d’autres …

Le premier boss sera peut-être le plus difficile

 

Côté gameplay, autant le dire : c’est fun. Après avoir compris et assimilé l’élément essentiel du jeu à savoir les dashs, mais aussi les attaques à distance (munitions illimitées mais avec temps de charge) et au corps à corps, Returnal devient nerveux et plaisant, mais terriblement exigeant. On ne peut pas forcément parler de jeu très difficile. Après avoir compris les mécaniques et être concentré à 100%, le jeu devient faisable sans trop de peine, mais la moindre distraction durant les esquives de centaines de projectiles d’ennemis, et c’est retour au crash, et donc à la case départ. Attention aussi au temps de jeu. Les runs peuvent durer plus de trois heures, et aucun système de sauvegarde n’est présent. Mise à jour du jeu, de la console ou même l’éteindre et c’est retour au crash du vaisseau, la seule solution : avoir toute une après-midi devant soi ou laisser sa console en veille. Enfin, autre élément de gameplay qui met la DualSense en avant : les gâchettes adaptatives. Suivant votre niveau de pression de la visée, vous allez soit déclencher le tir principal ou le tir secondaire et avec la résistance apposée, on ne peut pas se tromper.

Returnal
Maitriser les dashs sera obligatoire pour continuer dans l’aventure

Enfin, parlons du côté esthétique du jeu avec ses graphismes et sa bande sonore. Le jeu est très joli et ne propose qu’une configuration graphique qui n’est pas des moindres avec de la 4K, du 60 FPS et du Ray Tracing. Bien que ce dernier soit assez léger, le jeu reste graphiquement très joli et fin rendant très agréables les parcours dans les différents biomes et environnements. Les projectiles des différents ennemis (atteignant parfois plusieurs centaines), ressemblant la plupart du temps à des orbes de couleur (rouge, bleu, violet) virevolteront tout autour de vous tel un feu d’artifice, accentuant ainsi les effets graphiques proposés par le jeu. Côté son c’est assez correct. Les musiques d’ambiance nous accompagnent sans nous transcender. Le doublage de Sélène (l’héroïne) se veut être lui aussi correct et en français. C’est un point assez important car une partie du scénario est racontée par Sélène elle-même via des audios à retrouver tout au long du jeu.

Pour finir, que dire de Returnal ? Pour ma part, ce fut un très bon jeu, difficile au début mais exigent à la fin. Il est clair que les « casuals » gamers souhaitant simplement passer une petite demi-heure dessus et passer à autre chose n’y trouveront que frustration et désarroi. Returnal sera un bon jeu pour quiconque aime les défis et le challenge dans un jeu dynamique, nerveux et stratégique. Si vous êtes du genre patient, je ne vous saurai que conseiller cette exclue Playstation 5.

Returnal sur PS5

62.90 €
9

Général

9.0/10

Roxarmy Auteur

Blogueur durant ses heures perdues. Adore l'informatique, les mangas et le high-tech mais aussi et surtout jouer !

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