Test de Furi, le jeu fun et nerveux qui débarque sur Switch

Furi est un jeu indépendant sorti initialement en juillet 2016 sur PC et PS4. À sa sortie, Furi était un peu la star de l’été. En effet, à peine arrivé sur le Playstation Store que le jeu était offert aux membres du PSN Plus, faisant ainsi exploser sa popularité auprès de nombreux joueurs. Quelques temps après, le jeu est porté sur Xbox One et, très récemment, porté sur Nintendo Switch. C’est d’ailleurs sur cette dernière que j’ai pu mettre la main dessus. Le jeu est uniquement disponible en dématérialisé au doux prix de 19.99€.

Développé par les français de The Game Bakers, Furi est un jeu un peu à part, où le principe (simplifié) est de vaincre 10 (9 + 1) boss les uns à la suite des autres. Le speech est un peu simpliste et les différentes phases entre chaque combat sont identiques. Côté scénario, vous êtes un prisonnier qui décide, à l’aide d’un mystérieux homme lapin, de vous évader et fuir cette prison. Votre premier combat sera contre votre geôlier qui, quelques minutes auparavant, vous torturait avec grand plaisir.

Avant d’en venir au coeur même du jeu, et donc aux combats contre les boss, voyons un peu le jeu dans sa globalité. Comme vous pouvez le voir dans les screenshoots, le jeu est très coloré de type pastel. Et que dire des personnages, leur design est tout simplement excellent, allant du personnage principal (notre samuraï électrique aux cheveux blancs) aux différents boss, chacun possède sa propre identité et se veut unique. Cela est aussi vrai pour les différentes arènes de combats associées à chaque boss.

Le jeu se veut un véritable mélange entre samouraï, l’électro et éclairage néon. Sa patte graphique et sonore sont réellement plaisants. Pour cette dernière, les musiques composées pour le jeu sont uniques, très électro et ont été créées par, entre autre, Carpenter Brut et The Toxic Avengers. Entre chaque combat, un chemin très linéaire est à prendre. En plus du fait d’avancer en ligne droite (enfin, simplement pousser le joystick), notre ami au masque de lapin, vous fera un portrait ô élogieux de votre futur adversaire, ce qui annonce clairement la couleur du futur combat. Ces phases entre chaque combat sont très dispensables, dans l’absolue cela vous apporte un peu de répit mais sans plus. Une fois cette phase terminée le véritable « jeu » commence, et on n’est pas déçu.

Furi propose sur switch propose 10 boss à vaincre. Neuf sont inclus de base et un boss supplémentaire est proposé via le DLC intitulé One More Fight. Pour la version Switch le DLC d’une valeur de 3.99€, est inclus avec le jeu, de quoi faire durer un peu plus le plaisir. Chacun des boss se dissocient les un envers les autres, tant visuellement, que par leurs patterns et leurs attaques. Vous l’aurez compris, chaque adversaire est unique et il vous faudra parfaitement le connaître pour pouvoir le vaincre. Chaque boss possède environ sept vies et chaque vie inclus un pattern particulier. Pour vous donnez une idée, j’ai à peu près mis 1h pour vaincre les premiers boss. Plus on avance et plus ils sont difficiles…

Le jeu inclut le DLC One More Fight

Et c’est là que le côté die & retry point le bout de son nez. Il est pratiquement impossible (sauf si vous êtes un Jedi) de vaincre le boss du premier coup sans le connaitre. À chaque mort, vous recommencez le boss mais avec un peu plus d’informations sur la manière de le vaincre. Sans être frustrant mais captivant, mourir devient vite une étape incontournable du gameplay et l’on avance ainsi petit à petit avec un but, vaincre son ennemi.

Le gameplay se veut ultra dynamique, on ne s’ennuie pas une seconde, notamment grâce aux dashs qui font partie intégrante du gameplay. Le jeu alterne, pour chaque vie du boss, entre deux phases : les phases beat’em all en vue aérienne et les phases au corps à corps à coup de sabre. Pour la première phase, bien que l’on puisse utiliser le sabre, les combats se font à coup de fusil / boule d’énergie et à distance. Notre héros possède des pistolets capables de tirer en continue ou en tir chargé. Les ennemis, eux, peuvent carrément remplir l’écran de boules d’énergies venant très vite compliqué à gérer. Que cela soit en vue aérienne ou au corps à corps, les dash deviennent indispensable. Utilisable très facilement et de manière infinie, ces derniers rendent le jeu très dynamique où dasher devient synonyme de survie.

Furi

Après avoir mis votre ennemi à terre, la deuxième phase démarre. La vue se rapproche des deux protagonistes et le combats au corps à corps démarre. Ici, le sabre est roi. Vous pouvez soit attaquer de manière répétée soit charger votre attaque. À vous d’utiliser ces deux types d’attaque au bon moment. Enfin, un système d’esquive est présent pour vous permettre de restaurer légèrement votre vie. Ce système est assez vicieux car on peut être amener à attendre volontairement des attaques afin de restaurer un peu de vie, mais vu (du moins pour moi) assez difficile à esquiver, que l’on arrive à perdre plus de vie qu’au début de la manoeuvre. Mais maitriser l’art d’esquiver est rapidement nécessaire pour ne pas mourir sur de simples attaques.

Au final Furi est vraiment bon, on prend un réel plaisir (et sans frustration) à découvrir et vaincre les différents boss proposés. Il est assez difficile pour mourir de nombreuses fois, mais l’envie de continuer est bien réelle et le jeu est assez dynamique pour nous maintenir en haleine durant de nombreuses heures.

Roxarmy Auteur

Blogueur durant ses heures perdues. Adore l'informatique, les mangas et le high-tech mais aussi et surtout jouer !

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