Après le GT Master Edition, le GT 2, Realme embraye avec le GT Neo 3 dans l’objectif de s’imposer également sur le marché des smartphones milieu de gamme. Quels leviers Yongping fondateur de BBK Electronics a-t-il décidé d’activer pour ce modèle et lui permettront-ils d’atteindre son but ?
Le packaging du GT Neo 3 entérine pour la gamme GT un grand format de boite, sur fond noir en plein centre le nom du modèle avec dans un encart jaune la puissance de son chargeur. Chevauchant les 2 côtés du bord droit, Realme s’inscrit sur toute la longueur tandis le logo 5G loge dans le coin supérieur gauche.
Le contenu est identique à celui du GT2 à savoir le Realme GT NEO 3, un film de protection posé sur l’écran, une coque anti choc dorsale, un extracteur de carte SIM, un câble de recharge de type USB-C, un manuel de démarrage rapide, un guide de sécurité qui comprend la garantie, un chargeur Super Dart 150W.
L’analogie entre produit high tech et voiture ne date pas d’hier mais avec le GT NEO 3, Realme s’y réfère jusque dans le design. Son dos se pare d’un bleu nitro sur lequel s’étirent 2 bandes en hommage aux légendes de la course auto. Grâce à sa composition en verre AG mat, les traces de doigts sont peu visibles.
Mesurant 16,33 x7,56 cm pour 0,82 cm d’épaisseur, le GT NEO 3 pèse 188g et son dos légèrement courbé rend plaisante sa prise en main Son écran AMOLED 6,7 pouces 120 Hz à 2412 X 1080 px propose un affichage 10bits avec un taux de contraste élevé permettant un rendu réaliste durant le visionnage d’un film.
L’octocore Dimensity 8100 de Mediatek couplé à la puce graphique Mali-G610 et 12 Go de mémoire font du GT NEO 3 un smartphone presque aussi performant que ceux équipés du haut de gamme de Qualcomm pénalisé par une tendance à légèrement chauffer surtout si le mode GT utile pour le jeu vidéo est activé.
La navigation au sein de la surcouche à Android 12 Realme UI 3.0 ne souffre d’aucun ralentissement. Facile à utiliser, elle gagnerait à être livrée avec moins d’applications préinstallées même si le moniteur de fréquence cardiaque associé au capteur d’empreintes situé trop bas derrière l’écran s’avère opportun.
Extrait, le tiroir pour carte révèle des logements pour 2 SIM mais rien pour une carte d’extension micro SD. La version à 256 Go du GT Neo 3 est donc recommandée aux amateurs de jeu vidéo. De même l’absence de port jack et le son basique des 2 haut-parleurs tend à privilégier l’écoute via le bluetooth 5.3.
Le bloc photo arrière du GT Neo 3 est constitué d’un capteur principal Sony IMX766 de 50MP, d’un ultra grand-angle 150° Sony IMX355 de 8 MP et d’un objectif macro de 2 MP pour prendre des clichés à partir de 4 cm. Pour les selfies, l’appareil au centre de la face avant est un capteur Samsung S5K3P9 de 16 MP.
Ce dernier excepté, les composants photo sont les mêmes que ceux du GT2. Les images demeurent riches de détails et contrastées avec un piqué de qualité mais qui s’amenuise en fonction de la luminosité. Dans l’obscurité totale le bruit est réduit mais la gestion des couleurs s’affole y compris en utilisant le mode nuit.
Les doués en photographie apprécieront le mode 50 MP qui permet une captation brute de l’objectif principal grand angle à 50 MP au lieu de faire appel à la méthode de regroupement de pixels. Les néophytes utiliseront plutôt le mode Photographie de rue avec son zoom rapide et sa mise au point instantanée.
La rapidité de charge est le point pour lequel le GT Neo 3 se différencie. Grace à son imposant chargeur Superdart à 150w, l’option charge rapide activée, 14 mn sont nécessaires pour recharger complètement une batterie à plat. Avec 4500 mAh de capacité, elle confère au mobile une autonomie d’une journée et demie.
A défaut de pouvoir augmenter sans compromis l’autonomie de son GT Neo 3, Realme mise sur une vitesse record de sa charge. En adjoignant des atouts particuliers aux marques du groupe tout en leur permettant de rivaliser avec le haut de gamme, BBK occupe subtilement le terrain. Une stratégie à long terme.